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Critiques Express

Pantyhose Hero    (1990)
Grosse machine créatrice inépuisable durant près de 20 ans, Sammo Hung entama une lente chute au box-office au tournant des années 1990. Des œuvres de qualité telles que L’exorciste Chinois 2 ou Pedicab Driver ne remporteront pas le succès escompté. La grosse comédie usant d’énormes ficelles étant l’un des genres roi de Hong-Kong et une des spécialités de Sammo Hung, il était tout naturel que l’homme s’engouffre dans cette voie pour regagner les bonnes faveurs du public local. Des films comme Skinny Tiger & Fatty Dragon ou Slickers vs Killers ne réussiront pourtant pas à percer au box-office, enfermant de plus en plus la star au poste de réalisateur remplaçant ou officieux (Moon Warriors, Evil Cult). Pantyhose Hero est une comédie typique du réalisateur, à savoir un mélange d’humour gras et de combats particulièrement violents.

Le film prend pour cadre le milieu gay. Alors qu’un assassin commet des crimes sur des personnes, qui ont toutes pour point commun d’être homosexuelles, deux flics (Sammo Hung et Alan Tam) vont tenter de s’infiltrer dans les bars et night-club gays pour stopper ce criminel.
La comédie Hongkongaise n’étant pas réputée pour sa finesse, inutile de dire que Pantyhose hero est à l’opposé d’un film comme Cruising (La chasse) de William Friedkin. Plus proche de La cage aux folles dans sa description du monde homosexuel, le film n’est qu’une accumulation de clichés et de grosses scènes comiques qui font tout de même mouche.
Une des meilleures séquences étant à ce titre la formation que reçoivent les deux enquêteurs pour se faire passer pour des gays. Une femme tente de leur faire prendre connaissance des mouvements et postures efféminés qu’ils devront adopter. Empotés et indisciplinés, nos deux joyeux lurons en font tellement qu’il nous est presque impossible de ne pas en rire. Même constat lors de leurs descentes dans les boîtes de nuit ou les scènes dans leur appartement. Si Pantyhose hero use de ressorts éculés (le héros se faisant draguer par une personne du même sexe, l’hétéro jouant la folle hystérique), il n’en est pas moins comique. Du moins durant la première partie car au bout d’une heure, voir Sammo et Alan Tam jouer toujours le même numéro lasse un peu. Les gags commencent à tomber à plat et le film perd peu à peu de son charme. Heureusement Sammo fait remonter la tension par un final de haute volée.

Si Sammo aime les comédies, il n’en oublie pas pour autant les scènes d’action (et quelques pics de violences bien sentis). Et sur ce point, Pantyhose Hero met franchement la gomme. Non pas dans la quantité (3-4 grosses scènes de combats à tout casser) mais dans la qualité. Les deux séquences les plus spectaculaires se trouvent au début et à la fin. Lors de la première, nous découvrons les deux policiers en pleine interpellation de gangsters dans une grange. Montage nerveux, coups violents, chutes douloureuses, Sammo est en forme et le nous fait bien comprendre. Si le milieu du film est assez avare en combats (hormis l’excellente confrontation entre Sammo et le tueur), le final est explosif à souhait. Dans les sous-sols d’un bâtiment en travaux, les deux enquêteurs affrontent tout un gang (qui est lié à tous les meurtres) en utilisant toutes les ressources du décor. Si Alan Tam est doublé lors des sauts et cascades qu’effectue son personnage, la rapidité d’exécution des mouvements ainsi que la puissance qui se dégagent des coups ne peuvent qu’emporter l’adhésion du spectateur. Quand à Sammo Hung, il nous offre un combat presque aussi puissant que ceux qu’il nous avait concocté dans Pedicab Driver. A mains nues ou à l’aide d’une barre de fer, l’artiste a mis en place un véritable feu d’artifice de coups et blessures.

Pantyhose Hero n’est pas une comédie du niveau d’un Dragons Forever ou d’un Shanghai Express. Dépeignant le monde homosexuel de façon grossière, le film parvient tout de même à faire rire le temps de quelques séquences. Mais c’est surtout dans l’action que Sammo Hung fait des étincelles, donnant au spectateur deux ou trois morceaux de bravoure comme on les aime. Des combats qui rachètent aisément les quelques longueurs du film.
Denis Gueylard 4/7/2007 - haut

Pantyhose Hero    (1990)
Croisement entre la Cage aux Folles et "Mon Inspecteur chez les Travestis", qui vaut pour la performance des deux acteurs principaux qui nous jouent un rôle (de composition je l'espère) de deux flics dragqueens. La comédie y est bien présente. Les combats (nombreux et bien foutus) ne sont pas en reste : on a même droit à un final de toute beauté à la "Pedicab Driver" qui met le corps de Samo une nouvelle fois à rude épreuve ! Bon, pour l'humour bien gras, y'a toujours des amateurs (dont je fais partie, oui je sais, j'ai honte). ***
Jean-Louis Ogé  - haut

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 4/7/2007 Denis Gueyl...
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