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Critiques Express

The Master    (1980)
Tony Liu fait partie de cette catégorie d'artisans fort sympathiques à laquelle la Shaw Brothers aura donné des moyens substantiels pour donner libre court à leur créativité. Déjà réalisateur de quelques petits films de kung fu plus ou moins réussis (Stranger from Shaolin avec Cecilia Wong et Thompson Kao, c'était lui), The Master marque l'entrée de Liu dans la cour des grands. Car nous le verrons, le film n'a pas à rougir de la comparaison avec ses pairs de l'époque.

Dans les grandes lignes, l'histoire raconte l'apprentissage du jeune Yuen Tak dans une école de kung fu. Cependant, la motivation lui manque, ce qui fait de lui le pire disciple de l'école en question. Un soir arrive Chen Kuan Tai, blessé, qui lui apprendra ses techniques en secret lorsque le mauvais élève, qui dans le fond à bon coeur, le soigne en cachette. Dès lors, il en faut peu à Yuen Tak pour devenir un combattant redoutable, ce qui ne l'empêche pas d'appréhender les combats avec humour. Peu de temps après, le trio maléfique Johnny Wang/Chui Fat/Yuen Fai revient faire des siennes et ce sera au jeune héros en devenir de s'occuper de leur cas.

Le cas de The Master est intéressant, car le film arrive en 1980, à une période où le kung fu traditionnel est en déclin. A peine reste-t-il à la Shaw Brothers à produire quelques 36ème chambre de plus. Un manque de modernité qui provoquera à court terme la chute de la compagnie. La kung fu comedy explose, et il fallait bien ça pour que la Shaw réagisse. Qu'à cela ne tienne, les films de Lau Kar Leung vont dès lors se montrer plus léger et Tony Liu nous sert avec ce film un véritable mélange d'humour et de combat. Lau Kar Leung avait Hsiao Ho, qui pouvait donc endosser le rôle du petit malin dans le film de Tony Liu ? C'est tout logiquement sur l'une des sept petites fortunes, Yuen Tak, ici premier rôle du film, que la Shaw s'est tournée. Le jeune homme se montre parfait dans le rôle d'un jeune fanfaron qui n'est pas sans rappeler les méfaits d'un certains Jackie Chan période Drunken Master. Les seconds rôles ne seront pas en reste et la performance de Lam Fai Wong est à ce titre assez réussie.

Les chorégraphies sont composées par un Hsu Hsia au sommet de sa forme, mais aussi de quelques assistants comme Chui Fat (rappelons que les deux tourneront une dizaine d'années plus tard Crystal Hunt et Cheetah on Fire). N'y allons pas par quatre chemins, celles-ci sont de grandes réussites, laissant une grande place aux acrobaties et à la farce, dans la droite lignée du style de l'opéra de Pékin. Les performances de Yuen Tak ou encore de Chen Kuan Tai sont tout à fait remarquables. Ces chorégraphies, avec leur lot de sautillements et de pirouettes parviennent à tenir tête avec celles, plus style du sud certes, de Lau Kar Leung. La fin du film, où Yuen Tak affronte tour à tour ses ennemis parvient à mettre la barre toujours plus haut et le combat aux armes contre Johnny Wang montre le degré de technique qu'ont atteint les acteurs.

The Master est donc une oeuvre précieuse, qui représente la rencontre entre le style de l'opéra de Pékin et la Shaw Brothers à une époque où la kung fu comedy bat son plein. Et rien que pour Yuen Tak dans un premier rôle, tout amateur se devrait d'y jeter un coup d'oeil.
Anel Dragic 8/14/2010 - haut

The Master    (1980)
Plus vite, plus haut, plus fort, : le film de Kung Fu connaît une mise à jour à la fin des années 70, avec notamment l'apparition d'un sous genre (certains le considéreront comme un genre à part entière) du film martial : la Kung Fu Comedy. Alors que Liu Chia-liang n'en finit pas de nous arroser de ses passionnantes bobines qui font la promotion des arts martiaux chinois par la représentation de leur aspect physique (les combats impressionnants) et moral (les scénarios qui impliquent souvent la progression du pratiquant et de l'homme, et le lien qui unit élève et professeur), un certain Tony Liu a l'audace de s'aventurer dans un terrain qui ne lui était pas réservé, le Kung Fu Pian. La recette est connue, mais les ingrédients sont ici de première qualité et le plat savoureux.

On aura beau nous ressortir mille fois le même type de scénario de Kung Fu Pian, nous nous ferons toujours avoir comme des enfants naïfs à qui l'on tend cinq fois de suite le même piège. Rivalités entre maîtres, coups bas indignes du code moral des arts martiaux, vengeance : aucun thème de The Master n'est nouveau pour le spectateur étant plus ou moins familier avec le cinéma Kung Fu, un genre qui a su résister aux années grâce à ses stars (qu'elles soient devant ou derrière l'objectif) et aux nouvelles techniques cinématographiques.

The Master n'y va pas par quatre chemins pour nous dévoiler les talents de son metteur en scène et de ses acteurs : Chen Kuan-tai s'échauffe dès l'ouverture du film dans un combat qui dévoile ses bonnes aptitudes physiques au combat de style tradtionnel, ce qu'un The Boxer From Shantung ne laissait pas supposer. Aussi bien dans les combats que pour dialoguer, ce grand acteur a la classe et livre une très bonne prestation. Yuen Tak également fait des étincelles et est assez impressionnant avec ses acrobaties et son agilité. Il fait un peu penser à un certain Hsiao Hou dans ses rôles de jeune élève surdoué (Mad Monkey Kung Fu, My Young Auntie). L'ensemble du casting est bon, et surtout capable d'assurer les bonnes chorégraphies des six chorégraphes (!!!), mélangeant les affrontements de type Kung Fu Comedy et d'autres combats plus sérieux (contre les trois brigands experts en arts martiaux).

Rien n'est nouveau dans The Master, mais Tony Liu est vraiment efficace. Ni Kuang nous ressort les histoires devenues banales de maîtres et d'élèves, d'apprentissage des arts martiaux (on a droit à quelques superbes scènes d'entraînement dignes d'un film de Liu Chia-liang) mais la beauté des chorégraphies et leur rythme ni trop lent comme dix ans plus tôt à la Shaw, ni trop rapide comme dix ans après avec les Kung Fu et Wu Xia Pian modernes, font de The Master un excellent Kung Fu Pian.
Florent d'Azevedo 8/18/2004 - haut

The Master    (1980)
The Master est une tentative des studios de la Shaw Brothers pour ne pas se laisser distancer par la vague cinématographique de la "comédie kung-fu". 1980 est en effet l'année où les phénomènes Jackie Chan et Sammo Hung éclatent au box-office, renvoyant les films d'arts martiaux "à l'ancienne" aux oubliettes des palmarès... Run Run Shaw fait donc appel à l'une des "Seven Little Fortunes" (d'où sont issus les acteurs sus-nommés), Yuen Tak, et charge le metteur en scène de le transformer en clone de Jackie. Il va donc sans dire que son influence transparaît à chaque plan pour le meilleur (les combats mêlant avec géographie et objets) et le pire (l'humour potache).

Un jeune étudiant en arts martiaux, pauvre et indiscipliné, sauve la vie d'une légende vivante du kung-fu gravement blessée suite à un combat acharné contre les "Trois Maîtres Diaboliques". En échange de soins, celui-ci lui enseigne secrètement - et contre les préceptes mêmes du kung-fu (qui considèrent comme traître tout élève prenant des leçons d'une autre école que la sienne) - son art. Pendant ce temps, les "Trois Maîtres Diaboliques" terrorisent la région et recherchent leur ennemi juré.

Le scénario de The Master est classique : une banale histoire de "vilain petit canard" qui, tout le monde s'en apercevra à la fin (notamment la belle jeune fille et son méprisant de maître), était en fait un "beau cygne". Le tout martialement parlant, bien entendu !
L'excellente surprise du film vient de la présence au générique du formidable - et sérieux - Chen Kuan Tai. Les combats qu'il nous livre sont tout simplement superbes, dignes de ses meilleures performances (même en ce début des années 80 où l'âge aurait pu commencer à se faire sentir). Yuen Tak est lui aussi très impressionnant dans ce qui restera étonnamment à ce jour son seul premier rôle (il fera par la suite beaucoup de chorégraphie) : l'école de l'Opéra de Pékin aura livré de grands artistes et de brillants acrobates !

Côté humour, il manque à Yuen Tak l'aura et le charisme de Jackie Chan... ainsi qu'un scénariste adéquat (ce n'est évidemment pas la spécialité de Ni Kuang, plutôt habitué à travailler avec Chang Cheh !).
Au final, si The Master n'est pas un chef-d'oeuvre, il reste un excellent divertissement pour les amateurs d'arts martiaux, les joutes étant nombreuses et de grande qualité.
David-Olivier Vidouze 9/15/2003 - haut

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