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Good Times, Bed Times (2003) |
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On prend les mêmes et on recommence ! Surfant sur la vague Sex And The City très à la mode à Hong Kong, Good Times Bed Times se présente clairement comme un produit cinématographique typique cherchant à capitaliser sur des succès récents. Ici, aucune originalité n’est de mise, toutes les situations montrées à l’écran ayant déjà été exploitées dans un passé proche. On retrouve ainsi le couple Louis Koo – Sammi Cheng lequel avait déjà parfaitement fonctionné dans Love For All Seasons de Johnnie To et Wai Ka Fai. D’ailleurs, ce brave Louis est à nouveau en proie à des problèmes d’ordre sexuel récurents. Chaud lapin dans le film de Johnnie To, il devient carrèment impuissant dans celui-ci. Mais pas de souci , car la jolie Sammi Cheng se chargera (encore) de rétablir la situation. Le second couple, quant à lui, est formé de Lau Ching Wan et de l’omniprésente Charlene Choi laquelle reprend son personnge de chipie immature qui n’a qu’une idée en tête, faire tourner celle d’un homme de quarante ans. Ça ne vous dit rien ? C’est que vous n’avez pas vu My Wife Is Eighteen. Côté réalisation, Patrick Leung et Chan Hing Kar, forts du succès rencontré par La Brassiere et sa pseudo-suite Mighty Baby, remmettent le couvert pour ce film qui, en réalité, est double. En effet, les deux histoires de couple proposées sont presque indépendantes l’une de l’autre. Il est d’ailleurs fort probable que chacun des réalisateurs ne s’est occupé que d’une histoire, même si il est pratiquement impossible de distinguer le style de Patrick Leung de celui de Chan Hing Kar, tant la réalisation est homogène. Dans l’ensemble, Good Times Bed Times se présente donc comme une comédie romantique sans surprise, mais néanmoins agréable, à condition de ne pas chercher autre chose qu’un divertissement sans prétention. Quelques séquences, néanmoins peu originales, parviennent tout de même à retenir l’attention. On n’échappe évidemment pas à un petit effet matrixien toujours efficace et à de sympathiques caméos grâce à la présence de Sandra Ng et de Tony Leung Ka Fai.
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Stéphane Jaunin 12/25/2003 - haut |
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