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Critiques Express

A Man Called Hero    (1999)
Après le succès rencontré par Storm Riders, Andrew Lau mit en chantier A Man Called Hero, film mélangeant habilement fantastique, wu xia pian et histoire, tout en reprenant les recettes marketing et technologiques du premier.

Adapté d’une bande dessinée chinoise, Chung Wah Ying Hung, A Man Called Hero s’apparente en fait plus à un drame qu’à un récit martial. Le héros Hua (Ekin Cheng) s’est réfugié à New York en laissant sa femme enceinte au pays. Des années plus tard, son fils (Nicholas Tse) décide de partir à sa recherche.
L’histoire se déroule donc principalement aux Etats-Unis dans les années 20, alors que les Chinois sont exploités par les méchants américains bizarrement alliés aux non moins méchants japonais et martyrisés par le ku klux klan. Une situation à la Bruce Lee qui érige ses compatriotes en victimes perpétuelles, sorte de nationalisme que le petit dragon n’a cessé de développer dans ses œuvres (et qui s’apparente à un genre en lui-même !). Andrew Lau et Manfred Wong reprennent donc cette thématique et lui adjoignent une foule d’éléments qui n’ont pour effet que de la noyer. Or, si on peut sauver un film d’arts martiaux nationaliste (King Boxer, Fist Of Fury, etc.), il est plus difficile de trouver des qualités à un insipide bouillon. Sans aller jusqu’à le qualifier de la sorte, A Man Called Hero n’a en définitif pas grand chose pour lui…

Un des plus grands reproches qu’on peut lui faire, c’est le nombre excessif de scènes d’exposition et de flash-back qui viennent sans cesse polluer le récit et ne permettent pas au spectateur de s’attacher à un personnage. Le sort des multiples protagonistes ne l’intéresse finalement pas, et ce n’est pas le bellâtre Ekin Cheng qui modifie la donne : avec deux expressions faciales baladées de-ci de-là pendant une heure trente, il a du mal à s’apitoyer sur son peu enviable sort… Le film aurait peut-être mieux fonctionné sous le format d’une mini série, genre dont sont friands les Hongkongais (mais plus difficilement exportable, il est vrai) ?
Ainsi, au palmarès des frustrations engendrées par A Man Called Hero, on peut aisément placer en première position la trop brève apparition de Yuen Biao, complètement sous-exploité martialement parlant. Une véritable honte ! (Francis Ng et Anthony Wong ont un peu plus de présence à l’écran, mais pour une issue pas beaucoup plus reluisante.)

Les séquences d’action sont très rares dans A Man Called Hero et totalement portées par des effets spéciaux supposés rivaliser avec ceux produits selon les standards hollywoodiens. Le résultat est malheureusement plus proche du dessin animé ou du jeu vidéo. La technique de l’écran bleu, chère aux Superman (1978) de Richard Donner avec Christopher Reeve, est employée plus que de raison dans A Man Called Hero et ne joue pas en faveur du film qui fait, du coup, terriblement fauché. Le spectateur a légitimement le droit de se moquer lorsque deux épéistes se battent sur la Statue de la Liberté…

Nous porterons tout de même au crédit de A Man Called Hero son ambition visuelle et une très belle musique. C’est peu, mais c’est déjà ça !

Un pétard mouillé, en somme…
David-Olivier Vidouze 3/1/2000 - haut

A Man Called Hero    (1999)
Gros budget avec la même équipe que Storm Riders. Hélas, la sublime musique ne sauve pas le film qui manque cruellement d'action. Le final est décevant. A vouloir en faire trop, on se brûle les doigts. Espérons qu'ils auront retenu la leçon pour Storm Riders 2.
Jean-Louis Ogé  - haut

A Man Called Hero    (1999)
L'aspect le plus décevant du film provient sans aucuns doutes des combats , peu nombreux et pas très spectaculaires malgré les moyens investis. Andrew Lau n'est apparemment pas très doué pour les mettre en scène, si l'on en croit le travail abattu ici et dans Storm Riders. Sa réalisation est peu inspirée et le peu d'interêt que l'on a en regardant les scènes d'action proviennent des effets spéciaux, assez efficaces, notamment lors du final où Francis Ng, affublé d'une perruque ridicule, et Ekin Cheng s'affrontent sur la Statue de la Liberté et en profitent au passage pour la mettre en pièce par le biais de leurs differents pouvoirs magiques, inspirés plus que de raisons de Mortal Kombat: un moment bien jouissif comme on les aime et encore une preuve du sentiment de démagogie et de nationalisme que l'on ressent à la vision du film: même la Statue de la Liberté, symbole de l'Amérique, ne résiste pas à la force de Hero, symbole d'une Chine triomphante. Ce sentiment de démagogie et de racisme latent, pour tous les autres peuples que les Chinois, est tellement présent dans ce film, dans presque chacune de ses scènes, qu'il en devient presque écoeurant et n'a que pour unique objectif de caresser le public dans le sens du poil, afin d'augmenter le nombre d'entrées potentielles du film, un peu à l'instar de Independence Day il y a quatre ans. A Man Called Hero n'a pas, loin s'en faut, connu le même succès public. Les Chinois étaient-ils conscients du "foutage de gueule" qui leur était proposé ou est-ce une nouvelle preuve de la désaffection des Hong-Kongais pour leur cinéma? La question reste posée. Si l'on oublie cet aspect (vraiment) peu reluisant et que l'on passe sur les aberrations de casting comme Anthony Wong dans le rôle du maître de Hero, A Man Called Hero reste une oeuvre relativement sympathique, où l'on ne s'ennuie pas, mais qui laisse tout de même un arrière-goût trop douteux pour emporter l'adhésion.
Anthony Caudron  - haut

A Man Called Hero    (1999)
Dernière grande production à Hong-Kong, ce film sortie durant l'été 1999 n'a malheureusement pas eu le même impact que son grand frère Stormriders. Tout comme celui ci, le film est ambitieux (grand casting, grande reconstitution d'époque, belle musique, Dolby Digital...). Tout comme celui ci, le film n'est pas fameux. Face aux blockbusters décervelés américains qui font du mal aux productions locales, les producteurs chinois ont voulu imiter ces produits commerciaux. Soit au niveau de la forme un produit brillant mais au niveau du fond un film décevant: trop peu d'action, trop de parlottes (l'effet Matrix ?) pour une adaptation d'une BD locale qui aurait pu être géniale...
Grégory Auguste Dormeuil  - haut

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