Hong Kong Cinemagic
Version française English version
 Critiques   Forum   Facebook  
 Personnes
 Films
 Studios
 Lexique
 Vos réglages

Rech. HKCine
Utiliser la Recherche Google
>> Aide

 Réalisateurs
 Acteurs
 Techniciens
 Producteurs

 Arts martiaux
 Action / Polar
 Comédie
 Drame & Opéra
 Catégorie 3

 Shaw Brothers
 Comptes rendus
 Industrie du film
 Culture et société

 Tests DVD Z2 VF
 Tests DVD SB Z2
 Autres Tests DVD
 Bibliographie
 Guide d'achat

 La Catégorie 3
 Héros handicapés
 Le Japon et HK
 Index des Archives

 BOF & Musique
 PDF & E-books
 Livre d'or VIP

 Plan Du Site
 Archives des éditos
 Aide à la Navigation
 Rédaction
 Historique
 Liens Web
 Le ciné HK et nous
 Livre d'or
 Remerciements
 HKCinemagic 2

Statistiques :
11630 Films
19215 Personnes
1448 Studios
230 Articles
82 Interviews
155 Tests DVD
32452 Captures DVD
3722 Vidéos
Critiques Express

The House Of 72 Tenants    (1973)
Les studios Great Wall / Feng Huang (accoutumés des films en mandarin) connaissent un franc succès en 1963 avec cette comédie sociale adaptée d'une pièce de théâtre, La Maison des 72 locataires (exceptionnellement tournée en cantonais) produite par une société cantonaise et la Chine. En 1973, le remake des Shaw Brothers The House Of 72 Tenants réalisé par Chu Yuan se positionnera en tête du box office local, éclipsant même le film Enter The Dragon de Bruce Lee (décédé la même année).

Comédie sociale oblige, les faibles "petites gens" auront raison sur les vilains oppresseurs. Les personnages identificateurs pour le public expliquent (en partie) le retentissement et le phénomène culte du film. Mention spéciale au "pilier" du film, 8ème Dame, la propriétaire monstrueuse qui est à l'origine de tant de cataclysme et de malheurs des locataires. D'ailleurs, dans le remake 72 de la Shaw Bros, l'actrice Hu Chin (ou Woo Gam) à l'instar de sa précédente actrice, excelle dans ce rôle principal de peste et vole la vedette aux 100 (guest)stars réunies : Yueh Hua, Cheng Li, Shih Szu, Lily Ho, Lydia Shum, Tin Ching...etc.

Dans la version originale (N&B), les caractères secondaires s'avèrent moins nombreux (exit le défilé des étoiles); les situations farfelues plus outrées car l'ombre de la pièce théâtrale plane souvent. Qu'importe, l'enjouement demeure en tout cas communicatif au public grâce aux ricochets de quiproquos hilarants et autres règlements de comptes mesquins à effet comique au sein de cette faune bruyante. Certes, aujourd'hui 72 a vieilli mais replacée dans le contexte de l'époque, cette comédie légère et sans prétention trouve sa raison d'être.
Chris Violet 3/1/2004 - haut

The House Of 72 Tenants    (1973)
The House Of 72 Tenants, remake d'un film homonyme réalisé exactement 10 années plus tôt (et adapté d'une pièce de théâtre), est une date dans l'histoire du cinéma hongkongais. A cette époque, début des années 70, la production locale subit la domination écrasante des films d'arts martiaux tournés en langue mandarine, et plus particulièrement celle de Bruce Lee, star incontournable dans l'ensemble des pays asiatiques. C'est aussi l'époque d'une sévère crise économique ressentie très fortement dans la colonie (et aggravée en octobre 1973 par le premier choc pétrolier consécutif à la guerre du Kippour et la création de l'OPEP). La population hongkongaise de souche souffre. La production locale s'oriente alors tout naturellement vers la comédie et délaisse peu à peu les récits martiaux : c'est la fin d'une époque (il faudra attendre le début des années 80 pour assister au mariage du kung-fu et de la comédie qui donnera la "kung-fu comédie"). Les spectateurs veulent désormais qu'on leur propose à l'écran une représentation positive de leur vie quotidienne : les films seront tournés en cantonais (langue parlée à Hong Kong), développeront une philosophie optimiste et prendront place dans des décors urbains (les comédies des frères Hui en sont d'excellents exemples : The Private Eyes, The Contract...).
The House Of 72 Tenants répond exactement à ce cahier des charges. Mieux, il offre aux spectateurs une pléiade de vedettes qui apparaît tout au long du film, pour quelques secondes ou beaucoup plus : quasiment tous les acteurs sous contrat avec la Shaw Brothers sont présents à un moment ou à un autre. The House Of 72 Tenants arrivera en tête du box office local, infligeant une sévère défaite au Enter The Dragon de Bruce Lee (sanctionné pour s'être "vendu" à Hollywood ?). Le cantonais avait définitivement enterré le mandarin comme langage à l'écran. (NB : Bruce Lee décède le 20 juillet 1973 : la prédominance de la comédie sur les arts martiaux ne fait alors plus aucun doute).
Que penser aujourd'hui de ce film ? Il est à prendre comme un témoignage historique, à l'image de ces films de studios hollywoodiens des années 40 où toutes les vedettes sous contrat venaient parader (par exemple, en 1949, East Side, West Side de Mervin LeRoy pour la Metro Goldwyn Mayer). Ce n'est pas un chef-d'oeuvre, mais il est agréable de s'amuser à reconnaître toutes ces têtes déjà croisées dans les autres productions Shaw Brothers. Pour ce qui est de la comédie, on est un ton en dessous des frères Hui et loin de Stephen Chow.
David-Olivier Vidouze 1/2/2003 - haut

Index de la page
 3/1/2004 Chris Viole...
 1/2/2003 David-Olivi...

 Publicité avec Google AdSense   Participer au site   Contact   FAQ   Utilisation contenu du site   Disclaimer   Rapport d'erreur  
copyright ©1998-2013 hkcinemagic.com