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Critiques Express

Le Bras vengeur de Wang Yu    (1973)
Disons le tout de suite : Le Bras vengeur de Wang Yu (Seaman no.7) présente toutes les craintes que l’ont pouvait avoir de l’association Wang YuLo Wei. Aux côtés d’Un homme nommé tigre (A man called tiger) et Le Dragon tatoué (The Tattooed Dragon), Le Bras vengeur de Wang Yu fait office de petit vilain canard. Là où les deux premiers films s’avéraient être de petites réussites (surtout Le Dragon tatoué), celui-ci ne cesse d’accumuler les défauts. Pourtant le réalisateur dispose d’un budget correct et son idée de départ est intéressante : un homme fuit vers le Japon à cause d’un meurtre et se retrouve face une bande de mafieux. Si ce postulat est alléchant, au bout d’une demi heure il est pratiquement inexistant et par la suite, se retrouve fort mal exploité. Si Wang Yu se frotte avec les trafiquants sur le bateau, dès son arrivée au Japon, chacun part de son côté (Wang Yu trouvant refuge dans une petite communauté d’honnêtes gens) pour ne se retrouver face à face qu’à la fin.

Si dans Le Dragon tatoué, Lo Wei avait réussit sa description d’un petit monde pauvre recroquevillé sur lui-même, ici il loupe son coup et pire encore, on se surprend à éprouver du plaisir lorsque tout ces gens se font massacrer car ceci annonce le moment tant attendu des représailles de Wang Yu. D’ailleurs son personnage passe du héros monolithique et castagneur (une de ses interprétations fétiches) au début du film au frimeur à la limite de la lâcheté par la suite. L’acteur n’a dû être motivé par ce film que par la perspective d’un gros chèque tant il ne semble pas concerné par ce qu’il se passe. Si au début on reconnaît sa marque de fabrique, le teigneux bagarreur (qui ici passe son temps à siffler le célèbre thème du film de David Lean Le pont de la rivière Kwai / The Bridge on the River Kwai), par la suite son rôle perd toute consistance et il traverse le film en donnant l’impression de s’ennuyer ferme.
Même constat pour le reste du casting, en particulier James Tien qui incarne le chef des malfrats mais qu’on a attifé d’une hideuse et risible perruque blonde.
Et que dire de la facture générale du film : réalisation lourde, décors hideux, costumes mal appropriés, Le Bras vengeur de Wang Yu n’incite vraiment pas à l’indulgence.
Le seul qui essaye de remplir son contrat correctement est le chorégraphe Han Ying Chieh. Un Homme nommé tigre proposait déjà des rixes carrées et efficaces. L’homme essaye de faire de même sur ce film mais malheureusement, le trop peu de combat n’arrive pas à nous divertir. Pourtant le départ dans le bar, le combat sur le bateau ou le final ne déméritent pas et représentent les seules bonnes scènes du film. Le reste est plus anecdotique et même franchement ennuyeux (l’horrible et interminable combat sous l’eau). De même la partie où Wang Yu s’initie aux arts martiaux Japonais dans une école est plus pénible qu’autre chose.
Cerise sur le gâteau : Lo Wei termine son film en montrant les policiers Japonais innocentant le héros d’avoir tué un homme car il a réussi à démanteler un réseau de trafiquants de drogue. Ridicule.

Le Bras vengeur de Wang Yu ne fut évidemment pas un succès et a contribué un peu plus à la chute artistique et financière de Wang Yu et Lo Wei. Les deux hommes feront pourtant un autre film ensemble, ne disposant que d’un budget minuscule, qui s’avérera être leur plus grosse réussite en commun : Le Dragon tatoué. Hélas, le film sera également un échec au box office stoppant net l’association des deux hommes à la Golden Harvest.
Denis Gueylard 9/20/2006 - haut

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 9/20/2006 Denis Guey...

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