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Long Road To Gallantry (1984) |
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Réalisé en 1984, alors que la mythique Shaw Brothers subit un sérieux déclin, Long Road To Gallantry apparait comme une agréable surprise. En effet, ce métrage, mélange de wu xia pian et de Kung-fu, se distingue principalement par un très bon casting. On y retrouve quelques vétérans et habitués des studios comme Chen Kuan Tai et Lily Li pour de courtes apparitions, Jason Pai Piao et Lung Tien Hsiang tous deux excellents dans leurs rôles d'experts aux pouvoirs surnaturels, ou encore Kara Hui toujours aussi habile à l'épée, et victime d'un triangle amoureux.
Mais la surprise principale nous vient d'un jeune footballeur faisant ici ses premiers pas au cinéma, et pas des moindres puisqu'il obtient un des rôles majeurs du film, j'ai nommé Kenny Ho. L'acteur démontre qu'il a de réelles aptitudes aux arts martiaux, et l'on comprend mieux pourquoi Jackie Chan le prendra sous son aile quelques années plus tard. Enfin, on notera la présence de Rosamund Kwan, celle qui deviendra la future Tante Yee des Il était une fois en Chine, et qui n'est ici qu'une jeune femme encore au début de sa carrière. Il est plaisant de la retrouver en guerrière, même si l'on sait qu'elle a du être doublée pour les scènes d'actions.
Long Road To Gallantry raconte l'affrontement entre deux clans, chacun voulant récupérer l'autre partie du manuel de kung fu qu'ils détiennent. Au même moment, un justicier errant (Kenny Ho) décide d'aider la jeune Li Sai Nan (Kara Hui) dans sa quête. Les choses vont se compliquer lorsque le chef du "Thunder Gang" apprend que sa fille Mu Wan Er (Rosamund Kwan), abandonnée depuis 20 ans, appartient au clan rival, la "Dragon Sect". Tous les personnages vont être alors amenés à se rencontrer et s'affronter...
Côté action, on a droit à de nombreux combats plutôt dynamiques dans l'ensemble. Les chorégraphies combinent à la fois des séquences de kung fu traditionnels (combats au sol), et un style beaucoup plus aériens ou quelques protagonistes defient les lois de l'apesanteur en utilisant des techniques surnaturelles. On constatera en outre que les mouvements sont souvent accélérés, et peu variés : on retrouve un peu les mêmes postures tout au long du film. Ceci dit, toutes ces caractéristiques ne gâchent en rien la vision de ce dernier qui reste très divertissant durant toute sa durée.
Long Road To Gallantry est donc un Shaw Brothers que je conseille à tous les fans du genre pour passer un très bon moment.
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Cyril Barbier 8/8/2006 - haut |
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