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Critiques Express

The Venus Tear Diamond    (1971)
Surfant sur le triomphe en 1969 de The Singing Thief avec Lily Ho, Inoue Umetsugu réalise The Venus Tear Diamond une comédie légèrement mélo-musicale, tournée au Japon. L'esprit du film n'est pas sans rappeler un peu celui de Haute Voltige de Jon Amiel avec Sean Connery et Catherine Zeta-Jones.

La principale qualité de l'œuvre réside dans le regard sur la double vie de ces deux anti-héros modernes. Le mensonge, la suspicion, la trahison et le sacrifice font partie de leur seconde nature. Le cinéaste met l'accent sur les difficultés que rencontrent ces protagonistes marginaux dans leur double vie. Faut-il sacrifier l'amour pour la profession ? Ce dilemme agite Kenneth Cheung et Irene Chan qui sont amoureux l'un de l'autre mais ignorent leur véritable identité respective. Voir Kenneth séduire à outrance la veuve fortunée Lam vite tombée sous le charme, jusqu'à dans leur chambre d'hôtel et découvrir qu'il est Sir Night, cela taraude Telosma (trahie), à tel point qu'elle envisage de tirer sa révérence et quitter le Japon. Mais sa complice Jenny (Po Chih-hsien) lui “ injecte ” une piqûre de rappel à l'ordre. Et Irene Chan se montre déterminée à dérober le “Venus Tear diamond" pour la revanche.

Lily Ho est magnifique dans ce jeu de dualité. Ainsi, entre les amants-voleurs rivaux, succède une série de manipulations qui ne faille pas au principe de l'arroseur arrosé. Les scènes de substitution des vrais-faux diamants entre Fragrant Night et Nocturne Earl sont d'un régal.

Le seul défaut du film s'explique par le côté trop carricatural de certains personnages secondaires tels que l'assureur Wong (Lee Kwan) en pseudo-écrivain de roman policier et le complice de Sir Night (Twist King). Leur composition reste trop théâtrale à l'instar de Jenny (Po Chih-hsien) mais à une moindre mesure.

The Venus Tear Diamond malgré une certaine longueur au début, demeure un bon divertissement qui repose entièrement sur le duo de charme Ling Yun et Lily Ho.
Chris Violet 5/2/2004 - haut

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 5/2/2004 Chris Viole...

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