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Critiques Express

Hong Kong Nocturne    (1967)
Dans un cabaret, Mr Chia (Cheung Gwong Chiu), un piètre illusionniste utilise le charme de ses trois filles danseuses-chanteuses Tsui Tsui (Lily Ho), Chuen Chuen (Cheng Pei Pei) et Ting Ting (Chin Ping) pour pallier à la médiocrité de ses tours de magie et embellir son spectacle. Le père immature dérobe régulièrement l'argent du salaire de celles-ci pour entretenir sa maitresse, Hsiao Hua (Tina Chin Fei). Excédée, l'ainée Tsui Tsui, la plus rebelle, gueule sur le vieux et sa protégée puis quitte Hong Kong pour le Japon avec un agent friqué pour devenir une grande star du cinéma. La plus jeune Ting Ting suit l'exemple de sa soeur et part étudier le ballet. Chuen Chuen, la plus raisonnable des trois, ayant pitié de son père abandonné, reste auprès de lui et se fait encore exploiter...

Avant propos. Dans le script, il serait plus judicieux et crédible de faire du personnage de Chuen Chuen, à qui incombe toutes les responsabilités, la soeur ainée d'autant plus que son interprète Cheng Pei Pei (née en 1946) au visage plus mature est plus agée que Lily Ho (née en 1947) au profil facial encore assez poupin. Dans Princess Iron Fan (1966) de Ho Meng-hua, Cheng Pei Pei joue déjà la grande soeur de Lily Ho. Elle ressemble plus à une soeurette gatée cette Tsui Tsui sauvage, rebelle, irresponsable, égoïste, dévergondée (voire écervelée parfois), obnubilée par le luxe et l'argent. Lily Ho, la star réputée pour ses multiples facettes, ses excentricités, ses audaces et son sex-appeal, se montre confondante de naturel dans la peau de Tsui Tsui. Lily Ho y apparait nue (de postérieur) lors d'un numéro de chant dans la baignoire tout comme dans The Knight Of Knights (1966) où elle exhibe déjà les courbes de son corps. Dans le film, cette séductrice égocentrique n'hésite pas à délaisser son parolier hongkongais Chen Tse-Ching (Peter Chen Ho) amoureux d'elle pour suivre, par intéret, son nouveau playboy, un soit disant mondain du showbiz jusqu'au pays de soleil levant.

Cheng Pei Pei, avant de devenir "reine du wu xia pian" était danseuse de formation, ce qui explique son aisance dans les numéros de cabaret. Elle retranscrit à l'écran avec une telle sobriété le désarroi et la souffrance de Chuen Chuen à cause de son impossible amour secret pour le prétendant de sa soeur, Tse-Ching. Ce dernier, désillusionné par le caractère superficiel de Tsui Tsui, l'épouse pour d'une part, la délivrer des griffes de son magicien de père sans scrupules et d'autre part. pour qu'elle devienne la vedette de sa troupe musicale. Ironie du sort, Lily Ho, après une déception (?), revient à Hong Kong récupérer son ancien ami parolier Chen et découvre malencontreusement la fête de noces... animée par des scènes de danse joliment chorégraphiées mais sans être exceptionnelles.

L'un des clichés scénaristiques émerge lorsque la future belle mère (Ouyang Shafei) désapprouve le mariage de son fils avec une chanteuse synonyme de"mauvaise femme". Ce qui nous vaut quelques séquences qui s'apparentent au drame familial aux situations hélas "un peu téléphonées" puisque le public préssent un dénouement tragique... Par ailleurs, l'idylle sans lendemain entre le trompettiste Fang Yin-Tai (Ling Yun) et sa muse Tsui Tsui qui vend son corps sur scène dans les night-clubs japonais empreinte le chemin des sentiers battus.

Les deux soeurs sont tellement préoccupées par les aléas de leur vie qu'elles oublient la benjamine Ting Ting qui rejoint son voisin Wang Ming (Cheng Hong Yip) pour aller suivre des cours de ballet sous la direction d'un vieux professeur infirme et tyranique Mr Yen (Tien Feng). Chin Ping, une actrice discrête de la Shaw Bros, au physique adolescent est souvent abonnée aux rôles réurrents de jeune fille pure, gentille et candide. Cette naïve Ting Ting rime parfaitement avec Chin Ping. Enfin, le principe de devoir subir toutes sortes d'humuliations (mais salutaires) de son maître (dont elle tombe amoureuse en plus) pour réussir plus tard une belle carrière de ballerine relève encore du cliché.

Hormis ces quelques faiblesses, ce film musical de pur divertissement se révèle en véritable petit joyau grâce à une mise en scène plutôt élégante, à certains numéros musicaux "pop" tels que "Sing and Dance" au rythme hollywoodien et "A Go-Go" à l'ambiance japonisante, à des scènes romantiques et à ces 3 superbes actrices Cheng Pei Pei, Lily Ho et Chin Ping qui illuminent l'oeuvre empreinte du style de Vincente Minelli et fondant presqu'à elles seules sa réussite dans la globalité.

A noter qu'à l'époque le triomphe de Hong Kong Nocturne (1967) engendre une comédie jumelle The Millionaire Chase (1969) avec Lily Ho, Chin Ping et Betty Ting Pei également sous la direction de Umetsugu qui signe avec les studios Shaw Brothers pour 17 films en 6 années de service.
Chris Violet 5/2/2004 - haut

Hong Kong Nocturne    (1967)
Certes, cette comédie mélodramatique musicale ne restera pas dans les annales pour son scénario qui accumule les clichés à un rythme hallucinant. Pourtant, la magie du cinéma opérant, la plaisir demeure intact. Avec une réalisation particulièrement soignée, Inoue Umetsugu parvient à maintenir l’attention de ses spectateurs grâce à des numéros musicaux nombreux, variés et gracieusement mis en scène. Néanmoins, on peut regretter que les chorégraphies soient finalement peu élaborées et restent largement en dessous des piliers du genre que nous a donné le cinéma américain dans les années 50 avec les merveilles de Gene Kelly et Stanley Donen. Dans tous les cas, si cette comédie ne vous donnera pas envie de chanter sous la pluie, elle n’en reste pas moins hautement recommandable pour les amateurs de délires pop-psychés colorés.
Stéphane Jaunin 2/15/2003 - haut

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