Hong Kong Cinemagic
Version française English version
 Critiques   Forum   Facebook  
 Personnes
 Films
 Studios
 Lexique
 Vos réglages

Rech. HKCine
Utiliser la Recherche Google
>> Aide

 Réalisateurs
 Acteurs
 Techniciens
 Producteurs

 Arts martiaux
 Action / Polar
 Comédie
 Drame & Opéra
 Catégorie 3

 Shaw Brothers
 Comptes rendus
 Industrie du film
 Culture et société

 Tests DVD Z2 VF
 Tests DVD SB Z2
 Autres Tests DVD
 Bibliographie
 Guide d'achat

 La Catégorie 3
 Héros handicapés
 Le Japon et HK
 Index des Archives

 BOF & Musique
 PDF & E-books
 Livre d'or VIP

 Plan Du Site
 Archives des éditos
 Aide à la Navigation
 Rédaction
 Historique
 Liens Web
 Le ciné HK et nous
 Livre d'or
 Remerciements
 HKCinemagic 2

Statistiques :
11630 Films
19215 Personnes
1448 Studios
230 Articles
82 Interviews
155 Tests DVD
32452 Captures DVD
3722 Vidéos
Critiques Express

Hong Kong Godfather    (1985)
S’il est un terme qui semble définir Johnny Wang Lung Wei à la perfection, c’est celui de dur à cuire. Il suffit de voir ses prestations de sadiques dans les kung fu pians de la Shaw Brothers pour s’en convaincre. Et pour ceux à qui ça ne suffirait pas, il ne serait pas inutile de se pencher sur certaines des réalisations du bonhomme. Le très rock n’roll Angry Ranger en est le meilleur exemple, avec un Ben Lam qui a enfin l’occasion de montrer ce dont il est capable, à coups de machette, de pied, de poing, de chaise, de balai…

Hong Kong Godfather, film quasiment introuvable aujourd’hui, bénéficie d’un statut culte, et l’anticipation qui précède sa vision n’en est que plus importante. Alors Hong Kong Godfather, buzz mérité, confirmation de l’efficacité de Johnny Wang Lung Wei, ou supercherie ? Eh bien il semblerait que surévaluer un film que peu de monde a vu soit à la mode.

Comme son titre l’indique, l’intrigue se déroule dans le monde des triades et décrit les luttes de pouvoir inhérentes à ce milieu. Il est question d’amitié, de famille, de trahison… Mais malgré ces thématiques fortes, ne vous attendez pas à du Chu Yuan ou du Chang Cheh dans un contexte moderne.

Ici, tout est tellement plat, que la tentation de regarder autre chose ne quitte presque jamais le spectateur. Et la qualité du média n’est pas seule en cause, loin de là. Techniquement, le film est en retard de dix ans (et pourtant les standards des polars de l’époque n’étaient pas franchement élevés), avec une photographie inexistante et un rythme soporifique.

L’intrigue est sans enjeux, sans tension dramatique, on a plus l’impression d’assister à une succession de scènes destinées à combler le vide entre les (rares) scènes d’action qu’à une histoire construite. Certaines personnages apparaissent et disparaissent sans raison, et l’ennui est constant. Les acteurs font pâle figure, et leur look très connoté n’est pas un facteur permettant de les prendre au sérieux.

Hong Kong Godfather n’est même pas assez bis pour être un bon nanar jouissif. Ce serait un ratage complet sans les quelques éclats de violence qui parsèment le film. Les affrontements se font à la machette dans des geysers de sang. On est face à du combat de rue dans ce qui se fait de plus violent et de plus brutal. Le sang peint littéralement les murs. Les quelques combats qui précèdent le climax sont courts, peu nombreux, mais d’une intensité hallucinante. C’est bien simple, tout le monde y passe. Certains passages gores avec des enfants rappellent d’ailleurs au spectateur qu’il n’est pas devant un téléfilm de M6 (méprise compréhensible), mais bien devant un polar de Hong Kong.

Le final dure une bonne dizaine de minutes et rappelle par contre bien les massacres à la Chang Cheh, avec nos trois héros armés de machettes contres une armée de gardes dans le centre commercial qu’on retrouvera dans Mercenaries From Hong Kong. Johnny Wang Lung Wei s’invite même pour distribuer quelques mandales à Leung Kar Yan. Voir de tels acteurs dans un final de cette tenue est un régal, mais tout le reste est tellement long, mauvais, irritant que ce final à lui seul parvient difficilement à faire pardonner les nombreuses fautes de goût.

En effet, les scènes hors action sont tellement mauvaises que les quinze minutes d’action ne suffisent pas à faire de Hong Kong Godfather un bon film. On peut même difficilement parler de film tout court.

Un conseil, ne vous imposez pas la vision pénible du film et gardez la télécommande en main jusqu’au prochain combat.

Un final culte pour un film qui ne l’est pas.

Le film 3/10
Le final 9/10
Léonard Aigoin 9/22/2009 - haut

Index de la page
 9/22/2009 Léonard Ai...

 Publicité avec Google AdSense   Participer au site   Contact   FAQ   Utilisation contenu du site   Disclaimer   Rapport d'erreur  
copyright ©1998-2013 hkcinemagic.com