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The Green Hornet (1994) |
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Ce dernier film réalisé par le légendaire « Fat Si » Lam Ching Ying ne fait que reprendre le design du personnage incarné par Bruce Lee dans la série du même nom. On peut d’ailleurs tout de suite noter une erreur de la part de ceux qui ont conçu le titre anglais du film puisque dans la série TV le personnage deBruce était Kato, et pas le frelon vert joué par Van Williams. Un détail certes mais une fois qu’on a vu le film on réalise que cette erreur reflète bien la qualité générale du métrage.
Pour son intrigue Lam Ching Ying ne semble pas s’être beaucoup foulé, faisant de son frelon un justicier dans la tradition des films de Kung Fu (très) old school. On retrouve un certain nombre de figures de styles classique du genre : Les méchants gweilos, le justicier vertueux, les aînés gardiens de la tradition, la demoiselle a secourir… Rien de vraiment original la dedans. Mais ce problème pourrait ne pas en être un, les super héros modernes étant souvent des transpositions des chevaliers des temps anciens. Tout va donc dépendre de la capacité de Lam Ching Ying à se créer un univers et à habiller ses personnages pour les faire dépasser le simple stade de clichés.
En ce qui concerne l’univers on ne peut pas dire que le résultat est brillant. Le film dispose d’un budget réduit ce qui rend la tache de Ching Ying à ce niveau quasi insurmontable. On se retrouve donc dans un environnement contemporain auquel notre réalisateur tente de conférer une ambiance un peu différente du tout venant des séries B HK par un choix d’extérieurs basé sur les endroits désaffectés/ruines et des paysages un peu plus ruraux. Autant dire franchement que le résultat est désastreux : Le green hornet ne semble pas du tout dans son élément dans cet environnement ce qui rend le personnage particulièrement artificiel. Ses adversaires (une petite armée de militaires Allemands) ont l’air eux aussi complètement à coté de la plaque, sans une once de crédibilité dans cet univers (trop) réaliste.
Les personnages manquent aussi cruellement de développement. On a bien droit à une petite explication sur les origines du frelon par exemple mais le personnage ne dépasse jamais le vague postulat ainsi posé. Kar Lok accepte son rôle sans jamais se poser de questions, on ignore s’il s‘interroge sur ses fonctions, ce qui le motive ou si l’amour qu’il éprouve pour la journaliste le fait changer. Le personnage demeure monolithique, très regrettable d’autant plus que Kar Lok lui donne physiquement corps de bonne manière. Son adversaire gweilo ne mérite qu’un seul adjectif : Pitoyable. Il n’y a guère que Yu Rong Guang qui relève un peu le niveau, pas que son personnage soit mieux développé mais parce que son charisme parvient à peu près à pallier le problème.
Quant à l’action c’est peut être le seul domaine où le film donne (une relative) satisfaction. La première moitié du film voit le frelon affronter divers truands et Chin Kar Lok a ainsi l’occasion de briller, il démontre ses talents d’artiste martiaux sans difficultés et la réalisation parvient à peu près à lui rendre justice. Le meilleur moment du film tenant dans un bon combat entre Kar Lok et Rong Guang. Malheureusement les choses dégénèrent quand le frelon s’oriente vers ses ennemis gweilos et les affrontements deviennent de moins en moins intenses au fur et a mesure du film. Le finale basé principalement sur les gunfights se révèlent même plus frustrant qu’autre chose nous laissant sur une désagréable impression à la fin du film.
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Arnaud Lanuque 7/24/2004 - haut |
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The Green Hornet (1994) |
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Succédanné du Frelon Vert façon Hong Kong. Cela veut dire des combats pas mal troussés, un scénario indigeste, des acteurs qui y croient faute de savoir bien jouer ! Bref, tout le charme d’un cinéma qu’on adore ici... Mais ne vous attendez pas à un petit chef d’oeuvre... vous l’aurez compris.
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Jean-Louis Ogé - haut |
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