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Critiques Express

Ironside 426    (1977)
Lam Gwok Cheung laissera vraisemblablement son nom dans l’histoire du cinéma hongkongais pour son travail de directeur de la photographie, avec près de 80 films à son actif de 1950 à 1975, pour des studios aussi divers que la Longfeng Film Company, la Golden Harvest ou la Shaw Brothers (pour laquelle il œuvra une vingtaine d’années). Mais il serait dommage de passer à côté de ses quelques essais à la réalisation, entre 1974 et 1981, dans des genres allant du drame au policier en passant par les arts martiaux. Ironside 426 fait partie des films de triades, catégorie spécifiquement hongkongaise, et plus précisément de ceux qui mettent en scène des policiers infiltrés dans de puissantes organisations mafieuses, tiraillés entre leurs nouveaux amis truands et leurs anciens collègues des forces de l’ordre.

L’agent 426, Damon (Jason Pai Piao), est chargé de rentrer dans les rangs d’une triade locale, dirigée par Brother Sing (Lau Dan). Pour ce faire, il se lie d’amitié avec un petit escroc, Doggie (Hon Gwok Choi), avec lequel il monte un business de vente de canard avariés. Sans relâche tourmentés par les hommes d’un terrible chef de triade nommé Satan Hong (Jeng Kei Ying), les deux compagnons s’en remettent à la protection de Sing. Damon va petit à petit gagner sa confiance afin de tenter de le piéger. C’est alors qu’il tombe sous le charme d’une belle mère maquerelle, Charmagne (Michelle Mai Suet).

Ironside 426 est une réussite du genre, menée sans temps mort par un réalisateur en pleine possession de ses moyens. Aucun message à faire passer au spectateur, si ce n’est qu’il n’existe pas de bon chef de triade : même Sing, un moment présenté comme un leader non dénué de morale, s’avère n’être au final que le sbire d’un patron et qu’un simple exécutant n’hésitant pas à tuer aujourd’hui ceux qu’il appréciait hier. Seules personnes à avoir grâce aux yeux de Lam Gwok Cheung, le petit truand Doggie, homme du peuple qui tente de survivre dans un Hong Kong impitoyable, et Michelle Mai Suet, la proxénète amoureuse malgré elle d’un policier.

Les scènes d’action s’enchainent à un rythme soutenu, dans une ambiance réaliste et crue. A ce titre, la séquence d’intronisation de Doggie et Damon, au cours de laquelle un traître est châtié, est particulièrement violente pour un film de cette époque. Les bandes de mauvais garçons s’affrontent dès qu’elles le peuvent dans des bordels, en pleine rue ou au milieu des étals, ne reculent pas devant la pratique du viol « en tournante » pour humilier les femmes qui résistent et finissent bien souvent en sang.

Les chorégraphies sont signées Jeng Kei Ying (qui s’occupera également les années suivantes de celles des films de triades Godfather's Fury et Vice Squad 633), spécialiste des combats urbains contemporains. Le résultat est enthousiasmant et apporte encore plus de force et de dynamisme à la réalisation de Lam Gwok Cheung.
Ironside 426 est un des premiers films mettant en vedette Jason Pai Piao, future star de la Shaw Brothers et jusque-là cantonné dans des emplois secondaires. Il est absolument parfait dans le rôle de ce policier se faisant passer pour un mauvais garçon, crédible en homme de loi comme en membre des triades. Son comparse est son exact opposé : petit, malingre, avec des trous dans sa chevelure… Il est interprété par Hon Gwok Choi, célèbre faire-valoir du cinéma hongkongais, de grand talent. Côté méchants, Jeng Kei Ying, toujours affublé de ses étranges pattes et de son imposante chevelure, est haïssable à souhait. Lau Dan, chef de triade a priori mesuré, cultive l’ambiguïté avec succès.

Tourné à la fin des années 70, Ironside 426 est indubitablement teinté de l’esprit et de l’esthétique de son époque. Zooms à l’excessive rapidité, musique typique, scènes de nudité pas vraiment indispensables, pantalons pattes d’éléphants, cheveux longs… tous les poncifs répondent présents. Un bain de nostalgie des plus revigorants !!!
David-Olivier Vidouze 11/11/2008 - haut

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 11/11/2008 David-Oli...

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