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Les Deux intrépides de Shaolin (1979) |
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Dragon's Claws est une vraie réussite dans sa catégorie, les films d'arts martiaux de série. Dans un canevas classique et archi connu, il enchaîne en effet, à un rythme soutenu, des scènes de combats plutôt bien chorégraphiées et pas trop mal filmées (alors qu'à l'époque, c'était surtout sur ce point là que les films pêchaient). Si le scénario est basique (un fils oisif doit venger la mort de son père, maître d'une école d'arts martiaux, et assurer la survie de son clan), quelques idées viennent troubler notre vision manichéiste du bien et du mal. Il s'avère ainsi que 18 ans plus tôt (l'âge du fils) le père vénéré a drogué sa future femme pour la violer et l'obliger à l'épouser. Par une prise martiale lui laissant une trace sur le torse, elle l'a peu après condamné à mourir doucement... Le méchant du film, décidé à détruire l'école du maître, est en fait l'ancien fiancé de la jeune femme, éconduit suite au viol et à l'étouffement de l'affaire. Aucun adulte n'est innocent ou coupable, tout n'est qu'apparence, les masques tombent. Ce sera à la jeunesse de rétablir l'emblême de l'école (remplacé par une copie - encore l'apparence à défaut de la vérité) et de venger les morts. A ce titre, Dragon's Claws est plus intéressant que la saga des 18 Bronzemen. De plus, même si nous avons droit à des séances d'entraînement (spécialité de Joseph Kuo et de nombreux films de kung-fu "vieille école"), elles sont moins nombreuses que d'habitude. Autre plus de Dragon's Claws, l'humour qui vient un peu détendre l'atmosphère nous éviter de prendre le film trop au sérieux. Les acteurs ne sont pas ridicules : il est clair que ce sont de véritables artistes martiaux, maîtrisant technique et sens de la chorégraphie. A titre de comparaison, Dragon's Claws est supérieur à bien des films que Jackie Chan tournaient à la même époque (voire un peu plus tard avec Dragon Lord). Au final, certainement un petit classique du cinéma kung-fu des années 70.
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David-Olivier Vidouze 2/1/2002 - haut |
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