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Ninja Contre Cobra d'Or (1979) |
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Il de nature que quand un film marche au box office de Hong-Kong, des dizaines de films similaires venant de Taïwan vont alors apparaître sur les écrans. Ces films, qui sont faits de façon très rapide et souvent archaïques (budget minimal, acteurs au registre limité) exploitent la formule d’un succès récent sans y injecter du neuf. Monkey fist, Floating Snake fait partie de ces films qui tentent de surfer sur la vague de grands succès, en l’occurrence ici la Kung Fu Comedy (genre dominé par les quatre piliers que sont Liu Chia Liang, Jackie Chan, Yuen Woo Ping et Sammo Hung).
Débutant par un superbe générique à la Liu Chia Liang (dans un décor de studio devant un fond neutre ou coloré, les acteurs effectuent des démonstrations martiales sans arme ou avec armes et de ce fait le spectateur a une idée de qui l’attend pour la suite du film) accompagné d’une musique que l’on dirait tout droit sorti d’un western spaghetti, le film s’avère par la suite très médiocre. Acteur surjouant, chorégraphie bancale, Monkey fist, Floating Snake n’est malheureusement pas le bon film martial que pouvait laissait penser le générique. De ce fait l’ennui nous saisit très vite, les auteurs ne se sont contentés que de copier platement les chefs-d’oeuvre de Yuen Woo Ping et Liu Chia Liang mais hélas, ils ne possèdent ni l’humour ni le génie chorégraphique de ces deux maîtres hors pairs. Les combats ont beaux être en nombre conséquent, rien n’y fait, la platitude de la mise en scène ne permet à aucun moment d’apprécier le film.
Vraiment dommage car le générique de départ est vraiment très bon mais hélas le film n’est pas du tout du même niveau. En définitif Monkey fist, Floating Snake ne se distingue en rien des innombrables films de Kung-fu réalisés à Taïwan.
A noter les apparitions d’une des innombrables stars de la Shaw Brothers : Yueh Hua. Le spectateur ne comprend pas ce que son personnage vient faire ici, pas plus que l’acteur lui-même visiblement.
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Denis Gueylard 8/4/2004 - haut |
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