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Critiques Express

The Avenging Fist    (2001)
Andrew Lau est un réalisateur particulier. Capable du meilleur comme du pire, on ne sait jamais à quoi s'attendre avec lui, si ce n'est à une qualité technique souvent irréprochable. D’aucuns diront que l’artiste aurait mieux fait de rester directeur de la photographie, en remettant en cause ses compétences de narrateur. S’il est difficile de ce point de vue de défendre certains films du réalisateur, Infernal Affairs et sa préquelle constituent des arguments plutôt pertinents, mettant en valeur la capacité d’Andrew Lau de construire un vrai suspense sans verser dans le clip à outrance.

Malheureusement, Avenging Fist ne se situe pas dans cette catégorie de film et rappelle plutôt la mise en place brouillonne d’un A Man Called Hero.

Baignant dans un style très science fiction, avec tout ce que cela implique de voitures volantes et looks punks rétro plastiques, cette adaptation non officielle du jeu vidéo Tekken souffre d'effets spéciaux souvent ratés. Le budget semblait pourtant assez conséquent pour une production Hongkongaise, mais l’aspect visuel est loin de convaincre. Et si certains décors sont très réussis, l'ensemble fait relativement cheap. Il suffit de penser à cette scène de panique durant laquelle une foule court partout. Plusieurs plans sont utilisés à l'identique à plusieurs reprises, ce qui fleure bon le système D et peut paraître compréhensible dans une petite production, mais pas dans un tel film. L’immersion en prend un coup.

Mais ces considérations d’ordre esthétique pourraient largement être compensées, par une histoire prenante et des combats virtuoses. Or, plutôt que de conserver l'idée du tournoi qui était au centre du jeu vidéo, simple, mais souvent efficace, les scénaristes ont jugé bon de construire une histoire de dictateur et de gant de pouvoir. Sans originalité et sans génie, le récit n’a aucune dramaturgie, aucun enjeux…. C’est le vide intégral.

Le rythme en dent de scie ne vient pas arranger les choses, à tel point qu’on se surprend régulièrement à consulter sa montre, alors même que la durée du film n’est pas excessive. Si les affrontements sont peu nombreux, on peut toutefois attendre de la qualité avec Corey Yuen aux commandes et Yuen Biao et Sammo Hung devant la caméra. Or, les combats sont mous, courts, et rageants à défaut d’être rageurs. La chorégraphie minimaliste n’est jamais mise en valeur par un montage qui aurait plus sa place sur MTV, et l’utilisation des acteurs n’est jamais pertinente. Pourquoi mettre dans les rôles principaux Wang Lee Hom et Stephen Fung, dont les prestations martiales prêtent réellement à rire ici, quand des acteurs comme Chin Kar Lok sont présents ? De même Roy Cheung, dont l’interprétation est insipide, n’est jamais menaçant. Seuls les passages dans lesquels Yuen Biao est présent méritent à peu près le détour, sans non plus être extraordinaires. Il faut dire qu'il est le seul artiste martial sollicité dans les combats et nous gratifie de quelques acrobaties (généralement câblées) sympathiques, mais qui ne mettent pas réellement en valeur son potentiel.

La frustration est à son comble lorsqu'on pense assister à un affrontement entre Yuen Biao et Sammo Hung, alors qu'un seul coup est donné avant que le duel ne prenne fin ! Idée détestable qui ne joue pas en la faveur du réalisateur.


Le casting est composé d'acteurs de l'ancienne génération très doués, Sammo, Biao, Cecilia, Chin Kar Lok, dans l'ensemble sous-exploités, et de Stephen Fung, ici très mauvais, qui se met au niveau de l'inexistant Wang Lee Hom. La partie dramatique, fade au possible ne peut donc même pas être sauvée par ses acteurs.

Relativement peu palpitant, on ne retiendra que quelques décors réussis de ce Avenging Fist, et l'interprétation d'un Yuen Biao habité malgré un rôle qui ne lui rend pas honneur. A éviter.
Léonard Aigoin 3/21/2010 - haut

The Avenging Fist    (2001)
The Avenging Fist partait sous les meilleures auspices : un casting de premier ordre - l'ancienne et la nouvelle gardes réunies (Sammo Hung, Yuen Biao, Ekin Cheng, Roy Cheung, Wang Lee, Stephen Fung, Gigi Leung et Kristy Yeung, excusez du peu !) -, dews metteurs en scènes ayant fait leurs preuves et capables de sauver les meubles même dans leurs plus mauvais films, un superbe chorégraphe d'arts martiaux, un producteur filou et un budget très confortable. Et pourtant, il semble que tout se soit abattu sur la tête de ce "pauvre" film : dépassement de budget (temps et argent), changements incessants de casting, procès à n'en plus finir (The Avenging Fistest une adaptation déguisée - entendez sans avoir payé les droits - du jeu vidéo Tekken ; il devait d'ailleurs s'appeler à l'origine Legend Of Tekken)... Le résultat est à la mesure de ce déchaînement : jeunes acteurs principaux lamentables, Wang Lee et Stephen Fung en tête (ils ont été choisis pour leur côté icône pop, leur propension à être beaux dans leurs costumes futuristes), acteurs de renom sous-employés (Yuen Biao est muet et robotique, tandis que Sammo Hung ne se bat jamais vraiment sans le concours des trucages numériques), chorégraphies martiales gâchées par le montage et l'utilisation abusive et anarchique d'effets spéciaux, scénario insipide...
De l'argent, des acteurs à la mode, des trucages, de vieux routiers des arts martiaux ne font malheureusement pas automatiquement un bon film.
Seule petite consolation : Ekin Cheng ne joue qu'un rôle de figuration dans un film co-réalisé par son mentor, Andrew Lau.
En conclusion, un film à classer entre The Storm Riders (pour la partie "haute") et A Man Called Hero (pour la partie basse !). A vous de voir !!!
David-Olivier Vidouze 2/1/2002 - haut

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