|
Statistiques : 11630 Films 19215 Personnes 1448 Studios 230 Articles 82 Interviews 155 Tests DVD 32452 Captures DVD 3722 Vidéos
|
|
|
|
Tricky Brains (1991) |
|
|
Tricky Brains marque une nouvelle fois l'alliance de deux rois du mauvais goût : Wong Jing à la caméra (capable du meilleur comme du pire) et Stephen Chow devant (souvent génial). Ici, le comique national hongkongais endosse l'habit du "Maître de l'Arnaque", sorte de phénomène que des clients appellent lorsqu'ils veulent jouer un tour (bon ou mauvais) à un tiers. Après une délirante introduction, il est chargé par un Waise Lee aussi détestable que dans Bullet In The Head (enfin, presque...) de faire rompre Andy Lau d'avec sa fiancée, que lui-même convoite. Stephen va ainsi jouer le rôle du frère caché et l'entraîner dans des histoires abracadabrantes... Il est rare de trouver Andy Lau dans de telles productions, et surtout face à un monstre tel que Stephen Chow, aussi à l'aise dans le rôle du méchant que du gentil (et c'est une des marques des grands acteurs). Même s'il ne fait pas le poids face à lui et son comparse, le génial Ng Man Tat, sa performance reste des plus honnêtes (voir la scène de "gonflette" !). Rosamund Kwan et l'ex-Madame Wong Jing, Chingmy Yau, sont elles aussi convaincantes (mention particulière à la seconde pour ses efforts de "chowisation"). On rit beaucoup et souvent dans Tricky Brains, l'apogée étant atteinte lors du combat final entre les deux maîtres : leurs armes sont détaillées comme dans des jeux vidéo ou des dessins animés, avec leur efficacité, leurs points faibles, leurs points forts... sauf que là il s'agit d'armes complètement débiles ou folkloriques (crême chantilly...). Le politiquement incorrect coule à flot : du Stephen Chow en grande forme !
|
|
|
David-Olivier Vidouze 2/1/2002 - haut |
|
|
Tricky Brains (1991) |
|
|
Tricky Brains inaugure les films d'anarqueurs farceurs adeptes des émissions "Surprises Surprises" et autres "Caméra Invisible". Ici Wong Jing a voulu lancé une série à succès tels les "Gambling Movies" qui ont pas mal rapporté à son auteur. On aura donc droit par la suite à Tricky Business,The Tricky Master. Hélas, le triomphe n'est pas au rendez-vous, mais il permet de voir les délires des auteurs à leur paroxysme. On entre en effet dans une autre dimension où l'absurde et les pièges sont omni-présents. Mais malgré une scène d'ouverture incroyable, le film s'enlise dans sa première partie. Heureusement, la seconde moitié est meilleure. En résumé, c'est une comédie moyennement drôle. + ½
|
|
|
Jean-Louis Ogé - haut |
|
|
|
|
|
|