 |
Statistiques :
11630 Films
19215 Personnes
1448 Studios
230 Articles
82 Interviews
155 Tests DVD
32452 Captures DVD
3722 Vidéos
|
|
|
 |
Love Correction (2000) |
 |
|
Qu’on ne s’y trompe pas : Love Correction est juste une gentille bluette (plutôt sympathique d’ailleurs) dont le coté fantastique permet seulement de renouveler les situations milles fois vu de ce genre de productions.
Le métrage est donc structuré en 2 parties distinctes et présenté a travers le double regard d’Anson et d’Emma (le 1e est privilégié au début, Emma dans la 2e partie). L’idée motrice de l’histoire, c’est de dévoiler dans cette deuxième partie un ensemble d’éléments restés soit en arrière fond, soit dans le non dit durant la première. Les personnages qui apparaissaient bon se révèlent moins vertueux et inversement. On retrouve là l’une des figures classiques des comédies sentimentales, le fait de ne pas juger un individu sur son apparence. Le problème, c’est que tenir ce type de discours est assez hypocrite puisque ce genre de films met toujours en couple vedette des acteurs à l’apparence physique irréprochable. Résultat : La « morale » présente au fond du film est en contradiction avec sa forme, ce qui est quand même bien gênant. D’autant plus que la réalisation est assez soignée, la manière dont elle dévoile les éléments resté vagues dans sa deuxième partie plutôt élégante, l’ensemble de la mise en forme est donc satisfaisante, dommage que le fond du film ne soit pas à la hauteur.
Si on excepte ce décalage gênant le film se laisse regarder plaisamment dans l’ensemble. Il ne trônera pas en tête de la liste des chefs d’œuvres du genre, c’est certain, mais il parvient tout de même à dégager un certain charme qui vous fait vous intéresser a l’histoire qui est raconté. En plus de la réalisation efficace, c’est surtout au casting que l’on doit cela. Athena Chu est comme toujours parfaite dans le rôle de l’amoureuse désespérée, dégageant charme et intensité. Encore une fois, le film doit beaucoup à sa présence. De son coté, Nick Cheung nous livre une prestation à contre emploi avec le timide Anson, lui qui jusqu’ici jouait plutôt les sous Stephen Chow. Si l’on peut saluer le fait qu’il change de registre, il faut tout de même reconnaître que sa prestation est dans l’ensemble inférieur à sa partenaire, il ne parvient que par intermittence à donner vie à son personnage. Les seconds rôles bien typés complètent efficacement la distribution.
Au final on se retrouve avec un petit film sympathique qui vaut essentiellement pour ses interprètes. Ah que serait le cinéma de Hong Kong sans son star system ?
|
|
 |
Arnaud Lanuque 7/26/2004 - haut |
 |
|
|
|
|
|
