Hong Kong Cinemagic
Version française English version
 Critiques   Forum   Facebook  
 Personnes
 Films
 Studios
 Lexique
 Vos réglages

Rech. HKCine
Utiliser la Recherche Google
>> Aide

 Réalisateurs
 Acteurs
 Techniciens
 Producteurs

 Arts martiaux
 Action / Polar
 Comédie
 Drame & Opéra
 Catégorie 3

 Shaw Brothers
 Comptes rendus
 Industrie du film
 Culture et société

 Tests DVD Z2 VF
 Tests DVD SB Z2
 Autres Tests DVD
 Bibliographie
 Guide d'achat

 La Catégorie 3
 Héros handicapés
 Le Japon et HK
 Index des Archives

 BOF & Musique
 PDF & E-books
 Livre d'or VIP

 Plan Du Site
 Archives des éditos
 Aide à la Navigation
 Rédaction
 Historique
 Liens Web
 Le ciné HK et nous
 Livre d'or
 Remerciements
 HKCinemagic 2

Statistiques :
11630 Films
19215 Personnes
1448 Studios
230 Articles
82 Interviews
155 Tests DVD
32452 Captures DVD
3722 Vidéos
Critiques Express

Le Roi singe    (1995)
Les chemins du réalisateur Jeff Lau et de la super star Stephen Chow se sont souvent croisés. Avant même que l’acteur ne fasse du mo lei tau son style de prédilection, les deux hommes ont travaillé ensemble sur le polar Thunder Cops 2. Puis en 1990, c’est la révélation : le duo livre au public hongkongais une pseudo suite remake au God Of Gamblers de Wong Jing. Stephen Chow y campe un jeune homme aux pouvoirs psychiques qui lui permettront de se lancer dans des duels de carte plutôt délirants. Les bases de l’humour Chowien sont posées, et les deux artistes retravailleront ensemble à de multiples reprises.

A Chinese Odyssey, retitré Le Roi Singe en France, est une vision résolument comique du conte Journey To The West, écrit au 16ème siècle. Il s’agit d’un des grands romans chinois, au même titre que Three Kingdoms par exemple, qui a été la source d’inspirations de nombreux films, et même du manga Dragon Ball. Il s’agit de l’histoire d’un moine bouddhiste, décidé à voyager jusqu’à l’ouest afin de récupérer des sutras bouddhistes. Il est accompagné dans sa quête par trois disciples qui tentent en l’aidant, d’effacer leurs pêchés passés. Le plus célèbre est donc Sun Wu Kong, le roi singe en question, aussi espiègle que violent.

Chinese Odyssey n’est pas l’adaptation littérale du roman, et s’en éloigne même sensiblement en nous contant des histoires de réincarnation et de voyages dans le temps. Par ailleurs, il ne faut pas prendre La Boite De Pandore pour le premier film, mais bel et bien pour la première partie d'un seul et même film, tant il est regrettable de les regarder indépendamment. Si ces deux parties sont très différentes, elles n'en restent pas moins cohérentes et surtout complémentaires.

Esthétiquement très réussie, malgré le manque de moyens évident, l'œuvre de Jeff Lau est très dense. Ainsi cette première partie prend le temps de nous présenter les personnages, d'installer l'intrigue, et privilégie avant tout l'humour. Et il faut dire que de ce côté là, on est gâté. Le gang de Sim Bao composé de tronches comme on n’en fait plus contribue beaucoup à la bonne humeur, Ng Man Tat en tête. Méconnaissable, et plus laid que jamais, il livre une prestation pathétique d’adorable traitre. Le casting dans son ensemble s’en donne à cœur joie, Stephen en tête, avec son toujours très impressionnant débit verbal. Mais c’est avant tout l’alchimie manifeste entre les différents acteurs qui permet au film d’exister. Les gags, souvent très visuels, ainsi que le nombre réduit de décors, donne un aspect très théâtral à l’ensemble, et les prestations sont primordiales pour assurer l’efficacité de l’humour.

L’aspect mythique de l’œuvre n’est pas trop appuyé dans cette partie, mais le surnaturel n’est jamais absent, apportant son lot de péripéties totalement délirantes, comme les apparitions d’êtres divins, ou d’araignées géantes énervées. Le comique de répétition est de mise, et fonctionne d’ailleurs avec une efficacité redoutable (il est difficile d’arrêter de rire à la vue de certaines scènes), mais la diversité au rendez-vous, et les gros moments s’enchaînent à un rythme hallucinant. On s’étonne de la longueur de certaines scènes, mais l’ennui n’est jamais présent, grâce à un timing comique parfaitement dosé.

Et si on a plus l’impression d’assister à une vaste farce qu’à une fable épique, il règne une atmosphère de grande aventure, qui laisse augurer une deuxième partie intense. Le dernier tiers accélère les événements, avec cette course contre la montre trépidante, pleine de suspense, et à mourir de rire. Un final exceptionnel, qui conclue en beauté une première partie particulièrement réussie et met l'eau à la bouche. Si l’objectif est de nous pousser à regarder la suite, il est réussi, et ceux qui se lanceraient dans la vision de ce premier opus sans avoir le deuxième épisode à portée de main risquent de s’en mordre les doigts…
Léonard Aigoin 6/23/2010 - haut

Le Roi singe    (1995)
C'est, en plus d'être un bon film comique (et un des meilleurs de Stephen Chow), un des derniers grands films d'arts martiaux aux combats réglés par Ching Siu Tung.
David-Olivier Vidouze 7/1/1999 - haut

Le Roi singe    (1995)
Sans révolutionner ce qu'il a mis en place, Ching Siu-tung participe à ce qui restera l'une des dernières féeries chinoise à ce jour, un projet que Tsui Hark a longtemps caressé, mais auquel il a renoncé en raison d'effets spéciaux trop compliqués à mettre en œuvre. Moins hystérique mais toujours très recherché, ses scènes d'actions font merveille. Véritablement le genre de sujet fait pour lui.
Laurent Henry  - haut

Le Roi singe    (1995)
Malgré un scénario assez compliqué, Jeff Lau réussit à remplir son film de scènes vraiment hilarantes (à la manière de son Dong Cheng Xi Jiu (Eagle Shooting Heroes), parodie la plus débile jamais réalisée).
Jean-Louis Ogé  - haut

Index de la page
 6/23/2010 Léonard Ai...
 7/1/1999 David-Olivi...
 Laurent Henry
 Jean-Louis Ogé

 Publicité avec Google AdSense   Participer au site   Contact   FAQ   Utilisation contenu du site   Disclaimer   Rapport d'erreur  
copyright ©1998-2013 hkcinemagic.com