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Take Five (1998) |
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Take Five est une de ces productions que Tony Leung Hung Wah nous inflige depuis maintenant une bonne dizaine d’années. Histoire d’attirer un peu de public dans les salles, Leung investit plus qu’à son habitude en s’achetant la présence de la déesse Athena Chu en premier rôle.
Réalisé par les très oubliables Roman Cheung et Ally Wong, on sent très rapidement que le film a été fait à la va vite, probablement pas plus d’un mois de la pré-production à sa sortie en salle. Le résultat est particulièrement indigeste, une sorte de slasher écrit et mis en scène avec les pieds. Que l’intrigue de Take Five soit inintéressante n’est pas vraiment une surprise. Car contrairement à son cousin le Giallo, le slasher a rarement brillé à ce niveau, préférant à l’image d’un Halloween (le haut du panier) se concentrer sur l’ambiance et la tension. Mais l’histoire proposée par Tony Leung (le moins doué des homonymes) bat des records de médiocrité. Les péripéties sont d’une platitude navrante, ne permettant à aucun moment de s’intéresser à ce pseudo tueur fou. Quant aux rares scènes de meurtres, elles sont bien trop courtes et mal mises en scène pour faire naître la moindre tension. Pire que tout, le coté exploitation du film n’est même pas assumé puisque, aucune nudité n’est proposé (lors d’une scène de douche, la demoiselle concernée porte même un soutien gorge !) et c’est à peine si on assistera à quelques giclées sanglantes lors des meurtres. C’est peu dire qu’on est loin d’un Argento ou d’un Carpenter ! Sorti de ces scènes de meurtre, le reste du film se concentre sur une bande de jeune lycéens tous bien caricaturaux et transparents, confrontés à des histoires de cœur et de cul aussi passionnantes que celles de Salut les Musclés. Brillant...
Quelques seconds rôles bien sentis (Bobby Yip, Elvis Tsui) permettent de sauver une poignée de scènes mais l’excès de zèle de certains (Cheung Tat Ming pour ne pas le nommer) risque d’avoir raison des spectateurs les moins endurcis a l’épreuve du surjeu nanaresque à la HK. Athena Chu quant à elle, à la fois atout sexy et unique tête d’affiche du film, apparaît finalement assez peu et reste très éloignée de l’intrigue principale (elle passe son temps à flirter avec le beau gosse de service). C’est aussi bien pour elle, évitant par la même de se faire trop éclabousser par l’affligeante médiocrité générale du long métrage.
On notera tout de même, a la fin du film, la présence d’UNE bonne idée durant au moins 10 secondes. 10 secondes de bonne chose dans 1h30 de médiocrité, ça mérite d’être salué !
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Arnaud Lanuque 6/17/2007 - haut |
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