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Angel Of Vengeance (1993) |
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Angel of Vengeance est un sacré bordel. Doté d’un budget très réduit, le film donne une impression de bricolage, comme si 2 films différents avaient été assemblés en un et quelques scènes retournés pour l’occasion afin de donner un semblant de cohérence. On ne peut pas vraiment dire que le résultat soit très convaincant et le film souffre toujours de gros problèmes d’unité.
Le premier segment de l’histoire est le plus court et le plus sympathique. On y voit Yukari à la recherche de sa sœur enlevé par des malfrats et combattre un gros truand. Intrigue minimale et mal foutue (recherche faite avec les pieds, une histoire de revanche jamais exploité vaguement lancé en début de film… Je vous avais prévenu c’est le bordel !) mais qui a l’avantage de mener quasi systématiquement a des scènes d’actions. Yukari et les quelques autres artistes martiaux qui l’entourent délivrent les coups avec efficacité et le chorégraphe/réalisateur parvient a trouver les angles adéquat et injecter un peu d’énergie. Ca n’atteint jamais des sommets d’intensité mais parvient à tenir une bonne moyenne générale, ce qui au vu du budget du film est déjà remarquable. Le plus amusant tient a de petits pétages de plombs ponctuels de la part du réalisateur. Ainsi en milieu de film surgit de nul part un personnage quasi muet, sorte de version féminine de Wong Fei Hung dont le seul rôle est de se battre contre nos héros ! Complètement surréaliste mais très amusant pour peu qu’on ne prenne pas le film au sérieux. Le final est du même tonneau. La séquence (sur fond de la musique de Patlabor) débute comme un final typique de série B HK, Yukari face aux truands dans un terrain vague, mais dérive dans le n’importe quoi quand Chung Fat commence à se battre. Ce dernier se retrouve à voler, faire des techniques limites magiques comme si il sortait tout droit d’un Wu Xia Pian. Un grand moment.
Le second segment est celui qui occupe la majorité du film et c’est bien regrettable étant donné qu’il est particulièrement inintéressant. Le concept est celui d’une étudiante (fille d’une mère maquerelle) cherchant à finir une thèse sur la prostitution et infiltre pour ça les réseaux locaux. Une techniques stupide vous me direz mais la pauvre jeune fille n’a pas l’air d’être une lumière, ceci explique peut être cela… Vaguement comédie, vaguement romance et vaguement catégorie 3 ces moments sont surtout complètement barbants. Les personnages ne sont même pas attachants, voire même carrément agaçants. Le sommet de l’inintérêt est atteint lors d’une longue séquence de viol, trop mal filmé et joué pour qu’on ressente la dureté de l’acte et pas assez « chaud » pour pouvoir jouer la carte du second degré comme certains cat 3 l’ont fait.
Un film à réserver aux collectionneurs.
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Arnaud Lanuque 7/24/2004 - haut |
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