Hong Kong Cinemagic
Version française English version
 Critiques   Forum   Facebook  
 Personnes
 Films
 Studios
 Lexique
 Vos réglages

Rech. HKCine
Utiliser la Recherche Google
>> Aide

 Réalisateurs
 Acteurs
 Techniciens
 Producteurs

 Arts martiaux
 Action / Polar
 Comédie
 Drame & Opéra
 Catégorie 3

 Shaw Brothers
 Comptes rendus
 Industrie du film
 Culture et société

 Tests DVD Z2 VF
 Tests DVD SB Z2
 Autres Tests DVD
 Bibliographie
 Guide d'achat

 La Catégorie 3
 Héros handicapés
 Le Japon et HK
 Index des Archives

 BOF & Musique
 PDF & E-books
 Livre d'or VIP

 Plan Du Site
 Archives des éditos
 Aide à la Navigation
 Rédaction
 Historique
 Liens Web
 Le ciné HK et nous
 Livre d'or
 Remerciements
 HKCinemagic 2

Statistiques :
11630 Films
19215 Personnes
1448 Studios
230 Articles
82 Interviews
155 Tests DVD
32452 Captures DVD
3722 Vidéos
Critiques Express

The Good, The Bad And the Bandit    (1991)
Avec ses minuscules 400.000 $HK collectés lors de sa courte exploitation sur les écrans de l’ex-colonie, on ne peut pas dire que The Good, The Bad And the Bandit ait laissé une impression marquante. Noyé dans la masse des productions d’action qui sortaient en rafale à l’époque, le long métrage de Lam Ji Yan n’a pu se distinguer suffisamment de ses congénères pour attirer davantage de monde dans les salles obscures. Il est vrai que cette petite pellicule tendance polar/action n’avait pas particulièrement d’originalité à faire valoir pour accroître ses chances au box office. Et ce n’est certainement pas ce titre anglais, lorgnant sur les westerns Italiens de la grande époque, qui allait lui donner de meilleures chances sur le marché international.

The Good, The Bad And the Bandit, c’est un véritable archétype de série B d’action à la HK, celles qui pullulaient à la fin des années 80/90, avec scénarios mal foutus et scènes d’actions endiablées.

Pourtant, le film semblait avoir un peu plus de panache niveau intrigue. Certes, on retrouvait les incontournables gangs en guerre et les flics déterminés à les mettre tous sous les barreaux. Là dessus, le film n’a pas une once d’originalité mais a tout de même le mérite de poser les bases de son récit efficacement, sans qu’on s’ennuie une seule seconde. C’est à partir de son deuxième tiers que le scénario tente de faire bifurquer le long métrage dans une direction un peu différente du tout venant de la production locale. Notre héros se voit, en effet, frappé d’une amnésie temporaire. Sa nature devient brouillée (était-il une taupe de la police ou un fidèle bras droit du chef de la triade ?) et ouvre quantité de nouvelles possibilités pour le développement du récit. Malheureusement, c’est trop en demander de la part du réalisateur et de son scénariste (qui a probablement du terminer le script sur le tournage). Au contraire, c’est tout le contraire qui se réalise : Le film s’enlise dans une très vague course poursuite sans que la personnalité de notre personnage principal soit vraiment exploré. Les enjeux se diluent et le récit en fait tout autant.
Il n’est en rien arrangé par la présence de notre fashion victim préférée, ce bon vieux Simon. Celui-ci n’est pas là pour interpréter une de ces ordures dont il a le secret ou les flics séducteurs et courageux, non, ici, Yam est un escroc à la petite semaine, sorte de sidekick comique de Ray Lui. Non seulement, Simon n’est pas adapté à ce type de rôle (il est plus irritant qu’amusant) mais en plus son personnage s’accapare une part important du métrage, au détriment de l’intrigue principale qui en aurait pourtant eu bien besoin.

A coté de ça, le film a pour lui des combats en nombre et au style de kickboxing nerveux propre aux productions de cette époque. C’est l’efficace Danny Chow qui s’en est occupé et son travail est de bonne qualité. Ses chorégraphies sont violentes, rapide et un minimum technique. Cette qualité tout à fait recommandable se maintient tout le long du film, prenant le relais du scénario mal foutu pour procurer au spectateur sa dose de divertissement règlementaire. Les cascadeurs sont également mis à bonne contribution pour nous offrir un festival de chutes en tous genres comme le cinéma d’action HK en a le secret. Sans être du niveau des chef d’œuvre du genre, il faut bien reconnaître que The Good, The Bad And the Bandit assure question affrontements en tous genre.

Nous ne sommes donc pas vraiment en face d’une petite perle méconnue mais les amateurs de films d’action peu exigeants sur les scénarios peuvent tenter leur chance sans trop s’inquiéter : Ils y trouveront leur dose d’action débridé.
Arnaud Lanuque 12/11/2006 - haut

Index de la page
 12/11/2006 Arnaud La...

 Publicité avec Google AdSense   Participer au site   Contact   FAQ   Utilisation contenu du site   Disclaimer   Rapport d'erreur  
copyright ©1998-2013 hkcinemagic.com