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Critiques Express

Le Combat des sept tigres    (1979)
Kurosawa a fait des émules avec Duel Of The Seven Tigers, version Kung Fu des 7 Samourais. A vrai dire, la parenté est plus à trouver du coté des 7 Mercenaires que du chef d’œuvre du réalisateur Japonais. Duel Of The Seven Tigers ne propose aucune réflexion, aucun discours humaniste mais vise avant tout le divertissement et l’étalage d’acteurs (censés être) charismatiques. Mais, si l’on y regarde de plus près, Richard Yeung ne fait que reprendre le concept de départ et recycle avant tout les grandes figures des films de Kung Fu des années 70. Les méchants sont (ironie du sort !) les incontournables Japonais, véritables stéréotypes sur pattes, la victoire passe par de longues séquences d’entraînement... Ce mélange entre grandes figures traditionnelles des films d’arts martiaux Hong Kongais et concept à la « 7 Mercenaires » marche, narrativement, plutôt bien : La découverte de chaque nouveau compagnon donne lieu à des petites séquences (comique ou d’action) sympathiques et l’histoire avance rapidement, sans qu’on ait le temps de s’ennuyer.

Hélas, Duel Of The Seven Tigers, ne peut rivaliser avec son équivalent westernien au niveau du casting. Yul Brunner, Steve Mac Queen, Eli Wallach... Il s’agit de supers stars identifiables au premier coup d’œil, avec leurs styles propres et bien affirmés. La distribution du film Hong Kongais est beaucoup moins prestigieuse. Il y a bien quelques acteurs charismatiques comme Han Ying Chieh (excellente composition en tant que chef du groupe, pour une fois un rôle positif !) ou Sharon Yeung (jolie et toujours aussi impressionnante dans les combats) mais l’ensemble des « mercenaires » manquent singulièrement de présence. On en arriverait presque à ne pas les différencier ! Richard Yeung essaye de s’en sortir en donnant à chacun d’entre eux un Kung Fu spécifique (Wing Chun, Hung Gar, technique du singe...) mais même ainsi les personnages manquent cruellement d’aura.

Il faut dire aussi que les chorégraphies ne sont pas à la hauteur de ce qu’on aurait pu attendre. Les combats sont longs mais manquent d’énergie et de précision. Les coups apparaissent trop souvent téléphonés, les affrontements à plusieurs sont mal gérés (les personnages sortent du cadre de manière artificielle), les angles de vue ne sont pas bien choisis... Ce type de chorégraphie aurait été faite en 1975/76, on aurait encore pu accepter mais vu les standards de la période, c’est largement insuffisant pour nous satisfaire. Des artistes martiaux supérieurs comme Philip Ko ou Casanova Wong compensent un peu le défaut par l’énergie qu’ils déploient mais ce n’est pas suffisant pour inverser complètement la vapeur et ne pas terminer le film sur un sentiment de déception.
Arnaud Lanuque 9/18/2004 - haut

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 9/18/2004 Arnaud Lan...

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