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Critiques Express

One Armed Swordsmen    (1976)
Le héros infirme : grand classique du cinéma d’arts martiaux. Cette tendance scénaristique donnera lieu à quantité de métrages à la qualité variable. Le plus connu d’entre tous est sans nul doute le yakuza aveugle : Zatoichi, personnifié à l’écran par Shintaro Katsu.

L’épéiste manchot est également une récurrente. Né de la plume de Fubo Hayashi, Tange Sazen est le premier hérosManchot à avoir vu le jour. Adapté de nombreuses fois au cinéma, ce personnage explosera aux yeux du public Hongkongais dans la version tournée par Hideo Gosha en 1966 : le superbe Samouraï sans honneur (The secret of the urn). On le sait, les chambara des années 1960 seront une grande source d’inspiration pour les Wu Xia Pian de la Shaw Brothers. Logiquement nous pouvons en conclure que le One armed swordsman de Chang Cheh, qui fut tourné un an après le film de Gosha, s’en inspire fortement. Mais pas seulement car le film de Chang Cheh puise également dans le personnage de Yang Guo, héros manchot du roman de Jin Yong : The mythical crane hero.
One armed swordsman, gros succès au box office, engendra deux suites directes, l’une avec Jimmy Wang Yu, interprète du premier film et l’autre avec David Chiang.
Jimmy Wang Yu n’en aura pourtant pas fini avec le héros manchot : il le récupéra pour en faire un héros de Kung Fu Pian dans ses deux déjantés One armed boxer et continuera dans le Wu Xia Pian avec le mauvais One armed swordsman against nine killers. La même année il collaborera avec David Chiang en réalisant One armed swordsmen.

Sur le papier le concept est alléchant : un cross-over avec les deux manchots de Chang Cheh. Pur comic-book movie dans l’idée, One armed swordsmen est pourtant un échec. La faute à qui ? Tout simplement à ses deux réalisateurs.

L’intrigue de One armed swordsmen est, sans être originale, efficace. Deux manchots en combattent un troisième. Sur ce canevas assez simple, vient se greffer une enquête pour tenter de découvrir l’identité du tueur. Et pour une fois, saluons quand même le fait que l’on ne trouve pas avant la fin du film qui est l’assassin (le personnage de Lo Lieh étant à ce titre parfaitement utilisé). Seulement les deux réalisateurs sont incapables d’exploiter correctement tout ce potentiel. Jimmy Wang Yu est à l’époque un réalisateur fini et David Chiang n’a jamais vraiment brillé derrière la caméra. Ensemble, ils ne feront pas plus d’étincelles. Incapable d’insuffler du rythme et le souffle épique nécessaire au métrage, les deux hommes font montrent d’une lourdeur excessive dans leur mise en scène.
One armed swordsmen est particulièrement pénible à suivre, de plus la durée du métrage (plus de 100 mn) n’arrange rien.
L’action, en quantité insuffisante, ne nous rappelle que de très loin les affrontements des One armed swordsmen made in Chang Cheh. Han Ying Chieh, le directeur des combats, fait ce qu’il peut, mais la faible compétence des deux réalisateurs en la matière (Jimmy Wang Yu n’est à l’époque plus que l’ombre de lui-même) aboutit inévitablement à des affrontements ratés. Même le tant attendu duel entre les deux acteurs est décevant. Par moment, on sent le péché mignon de Jimmy Wang Yu, à savoir exagérer les compétences martiales de ses héros, faire surface, surtout lors de la scène de l’auberge où les deux manchots sont présentés comme des super héros.

Bilan négatif donc pour ce One armed sworsdsmen qui est une tentative loupée de ranimer le personnage du One-armed Swordsman. Ce héros myhthique appartenait bel et bien à Chang Cheh et non à Jimmy Wang Yu.
Denis Gueylard 4/5/2007 - haut

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 4/5/2007 Denis Gueyl...

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