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Critiques Express

Saviour Of The Soul    (1991)
Saviour of the Soul, jadis édité en VHS dans nos contrées par HK vidéo, représente à lui seule toute une mouvance esthétique qui s'est propagée dans l'ancienne colonie anglaise à la fin des années 80. En effet, le film doit tout son univers visuel aux productions de la Film Workshop, et dès lors, il n'est pas étonnant de comprendre pourquoi c'est HK vidéo (éditeur/magazine constitué à l'époque de grands fans du travail de Tsui Hark et de ses acolytes) qui avait édité le film dans l'hexagone.

Le film suit le chemin de différents personnages, mais particulièrement celui d'Andy Lau à la recherche d'Anita Mui, son grand amour qui a disparu après la mort de Kenny Bee, leur fidèle complice dans le film, qui n'était autre que l'amant d'Anita. Tout cela serait trop facile si l'on ne disait pas que Kenny a été tué par Aaron Kwok, en méchant dont le but est de venger son maître autrefois rendu aveugle par Anita. Vous l'aurez compris, Saviour of the Soul est un cocktail de romance et d'action qui n'hésite pas à verser sans finesse dans la comédie comme dans le drame, avec une facilité déconcertante. Sous ses apparats de tragédie romantique, le film montre les enchâssements des différentes attractions des personnages les uns pour les autres. Pour se figurer à quoi ressemble le récit, imaginez une toile d'araignée dont chaque fil reliant les personnages est l'expression de leurs sentiments mutuels. Disons alors qu'Andy, Anita, Kenny mais aussi Gloria Yip et Carina Lau sont tous amoureux d'un autre qui ne l'aime pas. Voilà pour les amours contrariés! Si l'on soulignera la performance d'Aaron Kwok en méchant ultra poseur bien loin de l'image du lisse chanteur pour adolescentes qu'il a l'habitude de renvoyer, on notera aussi le double rôle d'Anita Mui qui interprète aussi sa propre soeur extravagante, très cabotine, affublée d'une voix de transsexuel. Un bon contrepoint à son rôle de femme renfermée, qui montre l'étendu de son registre. Andy Lau quant à lui fanfaronne durant toute l'introduction du film avant de gagner progressivement en maturité. Une évolution qui manque malgré tout de nuance.

Le film est co-réalisé par le touche à tout David Lai et l'incontournable Corey Yuen. Il n'est cependant pas étonnant de voir qu'il s'agit là d'un film totalement impersonnel voulant s'approcher au plus près des expérimentations visuelles des films de la Film Workshop. Peter Pau restaure bien les teintes bleutées des tournages en studio, tandis que Yuen Tak imite assez bien les chorégraphies câblées de Ching Siu Tung, mais sans jamais atteindre le génie de ce dernier. Afin de coller un peu plus à ses prédispositions martiales, il ajoute cependant plus de kung fu que ne l'aurait fait le chorégraphe des Histoires de fantômes chinois. Le film se montre malgré tout très inventif visuellement et se donne un côté délirant très comic books qui n'est pas sans rappeler le diptyque de Johnnie To: Heroic Trio/Executioners. La scène de combat finale, dans laquelle Andy Lau affronte un Aaron Kwok enfermé dans un miroir, ou bien encore l'utilisation de drogues magiques qui le transforment en superman ne sont que quelques-unes des idées que renferme le film.

Saviour of the Soul mérite sa petite notoriété et il est bon de noter qu'une suite a été réalisée l'année suivante (1992), toujours réalisée par le duo Lai/Yuen. Ah, si seulement aujourd'hui un réalisateur hongkongais voulait bien se donner la peine de refaire un film de la sorte...
Anel Dragic 8/14/2010 - haut

Saviour Of The Soul    (1991)
Saviour of the soul est un très bon film (dans la veine que The Heroic Trio de Johnnie To).
David-Olivier Vidouze 7/1/1999 - haut

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