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The Master Strikes Back    (1985)
The Master Strikes Back est une des dernières productions de la Shaw Brothers avant son repli de plus de dix ans vers la télévision et l’immobilier. A ce titre, il est historiquement important et montre clairement dans quel état d’esprit se trouvait le studio au moment de ses adieux au cinéma : budget étriqué, décors pauvres, acteurs de second plan ou vieillissants, format cinémascope abandonné (on pense déjà au passage sur le petit écran), effets racoleurs, sexe, situations scabreuses, humour gras… des caractéristiques auxquelles la Shaw Brothers ne nous avait pas habitué.

Le film s’ouvre sur une scène de bordel au cours de laquelle nous assistons à la toilette intime de ces dames… le ton est donné ! Changement de décor, un épéiste (Ti Lung) et son fils (Louis Fan Siu Wong), à cheval, arrivent dans une ville. Ils sont brutalement arrêtés puis fouillés par le chef de la police locale (Michael Chan Wai Man) et ses sbires. Les violences s’arrêtent brusquement lorsque les hommes de loi apprennent que le cavalier n’est autre que le nouveau maître d’armes du fort. Frustrés et haineux, ils les laissent partir. Arrivé dans la place forte, l’épéiste est accueilli par le chef de la garnison (Ku Feng), un vieil ami. Comprenant bien vite que les soldats sont dissipés et préfèrent passer du bon temps avec les prostituées que de s’entraîner au combat, il instaure une discipline de fer. Mais ces nouvelles règles ne plaisent guère au chef de la police qui a des intérêts dans le bordel de la ville, maintenant bien délaissé… Il va tout mettre en œuvre pour se débarrasser de cet empêcheur de tourner en rond.

Il est tout de suite évident que ce scénario n’est pas ambitieux pour un sou ! Durant près d’une heure et demie, le spectateur assistera aux différentes tentatives de policiers corrompus pour expulser le maître d’armes hors de la ville. Leur moyen de pression : le fils du gêneur, un garçon impulsif et effronté, qui finira bien mal. Pourtant, Sun Chung avait la possibilité de donner un peu de relief à son film. Il aurait fallu pour cela développer un peu plus les personnages qui gravitent autour des deux protagonistes principaux. Le réalisateur disposait ainsi de la jolie prostituée (Sibelle Hu) qui demeure malheureusement trop souvent en retrait par rapport aux événements qui surviennent (quelle fadeur…). De même, les hommes qui composent la garnison - Wong Yu en tête - ne sont pas ou si peu exploités, alors qu’il aurait été intéressant de passer plus de temps sur l’évolution de leur mentalité au contact du maître d’armes.
Sun Chung choisit la solution de facilité et peuple son film de scènes choc, à la mode des années 80 (la Catégorie III est alors en plein essor) : un avortement mené à la fourchette, des émasculations d’enfants à la chaîne, des scènes d’amour…

Il n’y a pas grand-chose à dire des acteurs, Ti Lung parvenant à conserver son éternelle prestance et Michael Chan Wai Man parfait en véritable ordure. On regrettera le rôle insignifiant de Ku Feng, plus habitué à des personnages grandiloquents, et la criminelle inutilisation des talents martiaux de Yuen Tak et Philip Ko Fei. Mais il est vrai que le film est pauvre en combats...

Seul point positif de ce Master Strikes Back sans grande envergure, une mise en scène vive et alerte de Sun Chung. Le réalisateur ne tournera plus que trois films, également très moyens.
David-Olivier Vidouze 7/23/2006 - haut

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