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The Defector    (1988)
Jimmy Lee (Jet Li) et Tiger Wong (Dick Wei) sont deux artistes martiaux de la Chine pop venus aux Etats-Unis dans le cadre d'une compétition. Seulement voilà, ce dernier terrifié à l'idée de retourner en Chine, fuit et tue un flic. Grand mal lui en a pris car c'est sur ce pauvre Jet Li que les ennuis retombent lorsqu’il rate l'avion qui est supposé le ramener à la mère patrie. Alors que Tiger Wong se lie à des gangsters locaux, Jimmy Lee quant à lui est sauvé par Andy Yau (Stephen Chow). Après moult péripéties sans sexe mais impliquant drogues et rock n’ roll, Jet Li décide d’en découdre une bonne fois pour toute avec Dick Wei.

Lorsque à la fin des année 80 sort Dragon Fight, Jet Li n’était pas encore la star internationale qu’il allait devenir et n’avait tourné que dans quelques films de kung fu comme Shaolin Temple et Les arts martiaux de shaolin. Pareil pour Stephen Chow, encore à ses balbutiements sur grand écran, qui n’était pas le « king of comedy » local que l’on connaît aujourd’hui. Cette rencontre des deux futures superstars est donc à posteriori une bizarrerie cinématographique à découvrir tout de même, quelle qu’en soit la qualité. Alors que Jet incarne un artiste martial à toute épreuve comme ça sera le cas dans de nombreux films par la suite, Stephen Chow ne tient le rôle que du sidekick (à l’instar de ses rôles dans Just Heroes et le Final Justice de Parkman Wong). Cependant, contrairement aux deux titres précédents, il n’est pas totalement sérieux et laisse surgir quelques tendances comiques annonciatrices de sa future orientation artistique.

Vous l’aurez compris, le scénario est emprunt de l’angoisse ressentie par la population hongkongaise face à la Chine. Il est bon de rappeler que 1997, date de la rétrocession, approche à grand pas et que le film sort en 1989, soit la même année que les évènements de la place de Tien An Men. Avoir délocalisé l’action aux Etats-Unis n’enlève finalement rien à ce point de vue. La pensée ou tout du moins la perception du changement du statut de Hong Kong ainsi que la critique sociale passe par la mentalité et les ambitions des personnages. Celle-ci touche aussi à l’image reflétée de l’Amérique, perçue comme un pays de grosses brutes au jugement expéditif. Il est donc clair qu’ici les USA sont bien loin de l’image gentillette véhiculée par un film comme Rumble in the Bronx, tout y est plus sérieux et dramatique.

Premier film de Billy Tang, futur apôtre de la catégorie III, Dragon Fight peine à se lancer véritablement à cause d’un rythme poussif et sans véritable scène choc capable de tenir la comparaison avec les meilleurs polars de la fin des années 80. Il suffit de voir le combat final mollement filmé pour se dire que le réalisateur n’était soit pas en forme, soit encore inexpérimenté. Contrairement à ce qui a pu être dit sur son compte, ce n’est pas un tâcheron mais force est de constater que sur ce film, la réalisation semble avoir été tenue par un manchot plus que par le sabreur enragé qu’il sera lors de ses prochains films. Jet Li, pour sa part, fait étalage de ses capacités et réserve son lot de belles acrobaties (au ralenti, s’il vous plaît) ainsi qu’un combat au bâton assez efficace grâce à une chorégraphie speed et brutale.

Le véritable problème du film est donc qu’il n’est jamais totalement réussi, quel que soit le domaine qu’il aborde. Lorsqu’il touche au drame il en devient barbant, lorsqu’il donne dans le comique cela ne fait pas rire et même les scènes d’action tombent à plat. Il en résulte un goût assez amer de film qui aurait put être meilleur qu’il ne l'est mais qui, malheureusement, ne reste qu’un polar oubliable parmi tant d’autres.
Anel Dragic 2/15/2009 - haut

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 2/15/2009 Anel Dragi...

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