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One Way Only    (1981)
Bien avant que Full Throttle ne lance une petite mode de films de courses motorisées, la Shaw Brothers avait tenté sa chance dans le domaine avec One Way Only. On peut se demander ce qui a pu motiver le studio à produire un film sur un phénomène aussi marginal que ça dans l’ex-colonie. Car qu’on ne s’y trompe pas : Les groupes de bikers ou les acharnés de courses illégales, ça ne représente même pas 0,1 % de la population locale. Peut être est ce à cause de cette méconnaissance du sujet que cette co-réalisation de Danny Lee et Nam Nai Choi est aussi peu intéressante.

Le film nous propose donc de suivre Chang dans sa quête pour devenir un motard, un maître du bitume, un aigle de la route. Le personnage est manifestement un passionné, prêt à tout pour rejoindre un gang de bikers et travailler dans un garage pour tâter de la moto. Malheureusement, la frontière entre passion et ridicule est parfois très mince et le brave Chang est tombé du mauvais coté de la barrière. Sans aucune motivation pour appuyer son obsession tournant à l’autisme, arborant constamment un sourire niais sur son visage (est ce le personnage qui veut ça ou juste l’amateurisme de Mak ?), Chang n’est pas vraiment le type de personnage qu’on a envie de suivre dans ses aventures.

D’ailleurs, quelles aventures le film a-t il à proposer ? Pas grand chose d’original à vrai dire, les gangs de motards faisant sauvagement penser à tous ces petits arnaqueurs/dragueurs si en vogue dans le cinéma Hong Kongais en ce début des années 80. Une bonne partie du film se contente donc de suivre mollement nos « héros » en train de piquer des bouts de carlingue, d’essayer de se faire un peu d’argent en montant des escroqueries à l’assurance ou à se faire poursuivre par la police. Une description du mode de vie des motards bien simplistes comme on pouvait s’y attendre de la part des deux réalisateurs.
A se concentrer sur ces petits morceaux de vie, le film oublie de montrer l’évolution du pale Chang. Il s’agit pourtant du segment narratif qui fait avancer le film. Hélas, on ne comprendra jamais vraiment comment le jeune homme devient soudainement un as de la moto au point de remporter une compétition d’envergure à Macao…

Danny Lee et Nam Nai Choi accumulent les erreurs. Entre ce casting douteux, ces séquences comiques aussi peu palpitantes que peu appropriées et la maladresse du développement des aventures de Chang, One Way Only ne procure qu’un vague ennui.
Les fans de Nam Nai Choi en seront également pour leurs frais. L’apprenti réalisateur n’a pas suffisamment de contrôle ou d’inspiration pour nous pondre une de ces séquences bis dont il a le secret. Tout au plus, on se contentera des ridicules moments où Chang voit une jeune fille les seins à l’air en train de faire son jogging et celui où il s’imagine en champion de moto avec billets et femmes qui lui tombent dans les bras.
Son coéquipier, Danny Lee, a par contre plus d’impact sur le contenu du film. Cela se ressent dans la manière dont les policiers sont traités. Loin d’être de simples adversaires pour les motards, les forces de l’ordre sont décrites comme dures (elles arrêtent les délinquants sans ménagements) mais juste. Une des meilleures scènes du film est d’ailleurs celle où un des policiers repense à sa femme et son fils, morts dans un accident de moto. Parfaite justification pour leur recherche musclée des contrevenants aux limitations de vitesse. On sent là poindre le Danny Lee de Red Shield et autres Law With Two Phases. Il est d’ailleurs dommage que Lee n’ait pas pu totalement mettre en scène ses idées conservatrices. Cela aurait toujours mieux valu que cette histoire mi figue mi raisin, sans passion ou énergie.

Qualifié par Ric Meyers de Easy Rider Hong Kongais, One Way Only n’arrive même pas à la cheville de ce dernier. Un film bon à oublier.
Arnaud Lanuque 11/29/2005 - haut

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 11/29/2005 Arnaud La...

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