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Critiques Express

Fulltime Killer    (2001)
Nous voilà une fois de plus devant une réussite artistique de Johnnie To, épaulé par Wai Ka Fai. Ce dernier s'est donné comme mission d'adapter un roman pour faire Fulltime Killer, ce qui n'est pas une mince affaire compte tenu du nombre important de personnages du livre. La multitude de personnages et de personnalités différentes mises en opposition se retrouve bien sûr à l'écran, et les deux collègues de la Milkyway Image semblent gérer la situation à la perfection. Pour un film d'action, nous ne pouvons que saluer un tel scénario, qui instaure une base de personnages ( les deux tueurs O et Tok, la femme qu'ils aiment Chin, le flic Simon Yam, et des personnages secondaires ), en les mettant par la suite en relation. O et Tok, interprétés par un Takashi Sorimachi sobre et très charismatique et un Andy Lau jouissant à l'idée de pouvoir cabotiner autant qu'il le désire. Pour Andy Lau, Fulltime Killer n'est pas un petit rôle, et il s'en sort même très bien pour camper Tok, tueur professionnel romantique et clownesque à la fois. Comme il l'explique dans une interview, tout son jeu dans ce film de Johnnie To est basé sur son sourire, qu'il affichera presque en permanence durant le film, débarrassant ainsi Tok de toute impression de peur. En effet, O et Tok paraissent toujours décontractés et trop professionnels pour ressentir une quelconque angoisse. Des tueurs de cette trempe sont des hommes respectables, qui n'ont que faire de se soucier des la police ou de toute personne pouvant les arrêter, pourvu qu'ils puissent s'affronter dignement. Cette impression que ce "duel des titans" devra avoir lieu tôt ou tard se renforce au cours du film, de sorte que l'écume nous vient aux lèvres ( comme à celles d'Andy Lau ) au fur et à mesure que les deux hommes se cherchent. Kelly Lin, sublime actrice alors sous contrat avec Johnnie To, illumine le film de sa beauté et représente à la fois le lien entre les deux hommes qui l'aiment, et celle qui les oppose.
Johnnie To n'a pas oublié les acteurs qui habitent la plupart de ses films depuis qu'il travaille "à son compte", il n'est donc pas étonnant de retrouver Simon Yam en flic déterminé, qui devient fou car il n'arrive pas à élucider le mystère des deux assassins qui imposent leur domination sur toute forme d'autorité. Lam Suet, qui a pris l'habitude d'apparaître dans tout ce qui ressemble de près ou de loin à un film hk. Cherrie Ying, alors âgée de 17 ans, qui interprète ici son premier rôle au cinéma.

Il est quasiment impossible de s'ennuyer devant Fulltime Killer, quand on est rentré un minimum dans l'histoire. Le film se déroule dans toute l'Asie, et un sous titre avec le nom de la localité nous indique à chaque fois le changement de lieu. Chaque endroit correspond souvent à une fusillade, ce qui permet de mieux marquer le coup. De la fusillade dans un centre commercial à Singapour à celle dans les rues colorées de Macao, en passant par la Thaïlande et Pusan en Corée, gardez vos repères et ouvrez grand vos yeux quand les coups de feu retentissent. Rares sont les films dont les scènes d'action sont aussi soignées et aussi bien filmées ( parfois en multi-angle ). Il est possible de voir, au ralenti, une balle se loger dans le corps d'une pauvre victime, avec un petit éclat de talc pour mieux rendre réalistes les impacts. Fulltime Killer bénéficie de scènes d'actions tout à fait différentes des autres polars de Johnnie To : plus dynamiques, parfois câblées, rarement statiques comme il est possible d'en voir dans The Mission. Les mouvements de caméra relèvent de la prouesse, avec beaucoup de travelling circulaires, d'angles de vue périlleux. La photo est magnifique, et Cheng Siu-Keung aura l'occasion plus tard de faire démonstration de ses talents dans le très esthétique PTU.

Poids lourd dans la catégorie film d'action / polar, aucun faux pas ni dans la forme, ni dans le fond, beaucoup de style et d'innovations techniques : Fulltime Killer sort victorieux.
Florent d'Azevedo 2/18/2004 - haut

Fulltime Killer    (2001)
On savait qu'avec les bonnes comédies noires et grinçantes Help !!! et Too Many Ways To Be Number One, Johnnie To et son comparse Wai Kar Fai étaient passés maîtres dans l'art du foutage de gueule. Cependant leur dernière production Full Time Killer part dans tous les sens sans vraiment aboutir quelque part. Le scénario, peu original, n'est absolument pas crédible et le développement des personnages trop succincts. Yam est excellent en flic ou écrivain, mais son personnage finalement torturé a du mal à trouver sa place dans le contexte du film. A force de s'éparpiller commercialement To finit par se dissiper artistiquement. Le casting international et les dialogues en cantonais, japonais et anglais permettront au film de se vendre au moins au Japon, en Chine et en Corée. L'utilisation de la violence gratuite surfe sur la vague des films sadico-gore du japonais Miike (Dead Or Alive) et les scènes pompées sans intelligence aucune sur les œuvres les plus marquants de la décennie (Terminator, Hard Boiled, Fallen Angels, Time and Tide, Leon… Pirates!) devrait permettre à FTK d'avoir un écho international. Il est d'ailleurs pré-selectionné pour les Oscars dans la catégorie films étrangers. Les reproches sus mentionnés concernant FTK semblent tout de même émaner d'un choix des investisseurs plus que de To qui avait jusqu'à présent fait preuve d'une certaine cohérence dans ses choix. En août dernier, il annonce son désir de quitter son poste administratif de "chef des opérations" de la maison de production China Star. Il affirme vouloir retourner aux polars noirs (et plus de comédies niaises, youpie !) et débusquer de nouveaux réalisateurs talentueux comme il y a deux ans. C'est tout le bien qu'on lui souhaite. En attendant, on saisit mieux les défauts de FTK lorsqu'on sait qu'il fut tourner conjointement avec Love On A Diet et que To passait d'un tournage à l'autre sans même prendre de repos !
Thomas Podvin 12/1/2003 - haut

Fulltime Killer    (2001)
Full Time Killer repose sur une idée déjà bien usée: l'art idéalise la réalité. Pour porter un regard neuf sur un tel thème, il faut faire preuve d'une incroyable subtilité et oser l'originalité. Malheureusement Johnny To fait surtout preuve d'une fumisterie très désagréable. Car en fait ce thème lui permet de copier (l'idéalisation est là!), en les filmant d'une manière très paresseuse, des scènes d'action marquantes de ces dernières années: John Woo, Leon, Time And Tide... Prisonnier d'un genre qui lui a permis d'acquérir une petite notoriété sur le plan international, le réalisateur semble surtout en proie à une crise d'inspiration. Le jeu pataud des références est censé donner le côté arty au film, l'action doit s'assurer la bienveillance des fans de films de Hong Kong et le casting doit assurer le succès commercial sur les marchés asiatiques. Si le pari commercial est gagné, pour le reste le manque de sincérité et d'ambition pour un vrai regard sur le polar condamne le film à un médiocre jeu de bluff, pas bluffant pour 2 sous.
Laurent Henry 10/1/2002 - haut

Fulltime Killer    (2001)
Film étrange, souvent déroutant tant la direction qu’a voulu donner Johnny To à son film nous échappe de prime abord. Le film semble être fait pour percer sur le marché américain dans ce qui ressemble à un remake d’Assassin (de Richard Donner), mais au bout d’une demie heure, tout se brouille. Johnny To s’amuse avec toutes les références qui ponctuent son film. Point Break, Léon, Terminator 2, Desperado, Fenêtre sur cour ou bien encore ses propres films comme Too many ways… On a même carrément droit, dans une scène qui se déroule dans un cinéma à la bande annonce de The Mission. Dès lors, tout ceci n’est pas à prendre au sérieux (à l’image des deux tueurs, l’un collectionne les Snoopys, l’autre fait des crises d’épilepsie !). Avec un cynisme affiché, Johnny To nous livre en fait, sous les dehors d’un film éminemment commercial, une véritable entreprise de déconstruction. Alors que Andy Lau donne dans l’exubérance, à la limite du grand guignol, Takashi Sorimachi se la joue Zen. Le flic qui les pourchasse (Simon Yam) finit écrivain et a peur de la page blanche et la femme, dont les deux tueurs sont amoureux, finit aussi par se servir de gros calibres. Rien n’est crédible, les héros ne sont que des archétypes et tout est irréel dans ce jeux scénaristique. Johnny To se joue de toutes les conventions liées au polar et nous rappelle sans cesse la nature du projet : le film débute et se clôt sur une machine à écrire. Roman de gare mis en image par des auteurs plus malins que leur sujet, Fulltime Killer ressemble a une approche théorique du cinéma que Johnny To pourrait produire à Hollywood.
David Anéas 8/10/2001 - haut

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