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Duo mortel    (1971)
La fin des années 60 et le début des années 70 coïncident, dans la carrière de Chang Cheh, à une période d’intense création cinématographique (près de 5 films par an), reposant bien souvent sur la procdigieuse paire Ti Lung / David Chiang. On sait bien que le réalisateur n’était pas présent tout au long du tournage de ces œuvres et qu’il se « contentait » de réaliser les grosses scènes d’action, notamment celles qui ouvraient et fermaient les films. Il se reposait sur une équipe d’assistants réalisateurs (pas moins de 4 pour The Deadly Duo !) en qui il avait une totale confiance et qui suivait à la lettre ses directives.
Par voie de conséquence, sa production, certes prolifique, a été totalement inégale durant ces années. Les spectateurs pouvaient ainsi découvrir en peu de temps de purs chefs-d’œuvre (The New One-Armed Swordsman, en 1971) ainsi que de grosses déceptions, voire carrément de véritables navets (The Anonymous Heroes et Duel Of Fists, en 1971 eux aussi).
The Deadly Duo se place juste entre les deux ! Loin de faire partie des meilleurs Chang Cheh (très loin, même), il n’en reste pas moins distrayant et bien mené : du cinéma « aussi vite vu qu’oublié », mais qu’on regarde sans ennui aucun.

Sous la dynastie des Sung, un prince est capturé par les ennemis Ching qui ont envahi le nord de la Chine et convoitent le royaume. De courageux chevaliers patriotes, menés par Ti Lung, vont tenter de le soustraire à ses ravisseurs avec l’aide d’un redoutable épéiste (David Chiang) rencontré en chemin.

Le scénario est inconsistant et le réalisateur ne cherche pas à donner de l’épaisseur à ses personnages. Sur une même trame (un groupe d’homme qui rentre dans les lignes ennemis pour aller délivrer un prisonnier), on a vu de nombreux films brillants qui analysaient les caractères des protagonistes et faisaient évoluer leur comportement face aux dangers. Dans The Deadly Duo, les héros sont plus que monolithiques : ils n’ont pas d’existence… Si Ti Lung et David Chiang avaient fait l’Actor’s Studio, ça se saurait, mais là, sans aucune directive dramatique, le résultat est catastrophique. Heureusement que nous avons pu les voir dans des films plus consistants !

L’objectif du film étant la distraction du spectateur (et non l’optimisation pour lui du rapport « Coût de la place de cinéma / Durée du film »), il ne dépasse pas les 77 minutes, ce qui est relativement court mais bien dans l’esprit des séries B des doubles programmations américaines. Et c’est ce à quoi nous avons l’impression d’assister : une sympathique série B sans prétention qui n’a pour dessein que de nous empêcher de regarder notre montre durant une heure et dix sept minutes.
Les critiques analytiques n’auront cours ici et le spectateur est certain de ne pas quitter la salle avec un mal de tête. « Pas plus intelligent mais heureux », telle pourrait être la devise de ce type d’œuvres !

L’atout principal de The Deadly Duo est le rythme stakhanoviste auquel s’enchaînent les séquences d’arts martiaux. C’est un point sur lequel le spectateur ne sera certainement pas floué ! Finies les intrigues de palais, les discussions à n’en plus finir sur l’opportunité d’attaquer ou non… ici, on se bat et on n’arrête que lorsqu’on est mort (et Dieu sait si dans un film de Chang Cheh on met longtemps à mourir !).
Tout l’attirail des armes martiales y passe : des grands classiques aux bizarreries probablement créées pour l’occasion. On a même droit à des séquences sous-marines, une bande de soldats Ching ayant apparemment pris l’habitude de se terrer dans l’eau pour attaquer les radeaux des pauvres Ching (on s’amusera à reconnaître Bolo Yeung dans le rôle de Water Dragon)…

Au final, The Deadly Duo est aux films d’arts martiaux ce que Les Sept Mercenaires (The Magnificent Seven) est aux westerns , une agréable, sans prétention et inconsistante variation.
David-Olivier Vidouze 10/20/2004 - haut

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