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Critiques Express

Le Chasseur d'aigles et le clan des mendiants    (1978)
Dans la foulée de The Brave Archer, Chang Cheh poursuit son adaptation du célèbre roman The Eagle Shooting Heroes de Jin Yong et sort un an plus tard, en 1978, The Brave Archer 2.
Nous reprenons l’histoire là où nous l’avions laissée et, outre quelques changements dans le casting (Fan Mei Sheng et Tien Niu sont remplacés par d’autres acteurs), nous retrouvons peu ou prou les mêmes interprètes. The Brave Archer 2 débute donc par un bref rappel des événements s’étant déroulés dans le premier opus et nous emmène sur les mers, dans les bateaux des héros qui repartent de l’île de Maître Huang / Eastern Evil (Goo Goon Chung). Le récit va à nouveau s’emballer et, comme précédemment, consister en une succession de saynètes plaisantes et colorées que le spectateur se gardera bien d’analyser (sous peine de chercher en vain une logique à l’enchaînement des péripéties !).

Kuo Tsing (Alexander Fu Sheng) et sa fiancée (Niu Niu) sont séparés peu de temps après leur mariage par maître Huang (Goo Goon Chung). Ils quittent alors son île et prennent chacun la mer sur un bateau différent.
Le mauvais temps les jettera simultanément entre les mains de leurs ennemis...

Pour celui qui a vu et apprécié The Brave Archer, sa suite sera une très agréable surprise. Le scénario semble plus clair (pas encore limpide cependant !), les scènes d’introduction ne viennent plus en ralentir le rythme et tout ce qui faisait la richesse de l’opus initial est présent (galerie de chevaliers de différentes écoles martiales, superbes costumes, humour savamment dosé, action plaisante, etc.).
Si Alexander Fu Sheng arbore toujours son abondante et volumineuse coiffure (cet homme a-t-il un jour manqué de respect à un coiffeur qui lui a jeté un sort ?), il ne faudra pas s’attendre à le voir beaucoup prendre les armes… Il passe en effet les trois quarts du film avec sa compagne, paumes contre paumes, pour le soigner d’une blessure mortelle. Il aura quand même la possibilité de nous offrir un somptueux combat final avec Lo Meng puis Jamie Luk.
Les autres acteurs sont très convaincants et c’est quasiment l’intégralité de ceux qui sont sous contrat avec la Shaw Brothers qui passe sur l’écran ! Certains se payent même le luxe d’y passer plusieurs fois, un coup avec une barbe, un coup sans…
Le personnage qui domine The Brave Archer 2 est le méchant Johnny Wang Lung Wei. Doté d’une force prodigieuse – il maîtrise une technique de la paume et devient vert à chaque utilisation -, il est, avec Fu Sheng, le véritable élément pivot du film. Haï par les uns, tolérés par les autres, il ne travaille en fait que pour lui et traverse le film, avec son neveu (Danny Lee), avec une indifférence suspecte et vraisemblablement feinte. Un autre protagoniste intéressant est celui interprété par Lee I Min, fils traître à ses parents et à son frère de sang Kuo Tsing. Ce dernier est lui-même est circonspect à son égard. Alors que caché derrière une cloison, il l’observe regarder son père adoptif qui dort, il ne peut prédire sa réaction : va-t-il le tuer durant son sommeil ou le couvrir pour qu’il n’attrape pas froid ? Le spectateur sera tenté, à juste titre, de le haïr… il est vrai que Lee I Min joue à la perfection son rôle de jeune gâté machiavélique !

Côté mise en scène, Chang Cheh nous offre une bien belle leçon en concentrant son récit sur deux lieux principaux et en utilisant au maximum la géographie de chacun d’eux.
Le premier se situe dans une auberge abandonnée, tenue (ou plutôt habitée) par une jeune femme qui a perdu la tête. Fu Sheng et Niu Niu découvrent une porte dérobée qui mène à une pièce secrète, pleine de squelettes et de vieux livres. Un trou dans un mur permet d’observer ce qui se déroule dans l’auberge sans se faire voir. Les deux amoureux vont prendre possession du lieu et s’y cacher afin de guérir Kuo Tsing de sa grave blessure. A cet effet, ils devront rester paumes contre paumes des jours entiers sans bouger. Durant ce temps, et sous leurs yeux, presque tous les personnages du film vont défiler dans l’auberge. Impuissants, ils assisteront à des combats, des révélations, des scènes d’angoisse… Arriveront-ils à résister à la tentation d’apparaître à leurs visiteurs ?
Le deuxième lieu témoin de nombreux rebondissements est la réunion annuelle du Clan des Mendiants. Blessé par traîtrise, le chef de clan (Ku Feng) décide d’abdiquer et confie les rennes du pouvoir à la jeune Huang Yung (Niu Niu), après lui avoir appris les techniques martiales propres à son école et lui avoir remis son «sceptre» (un simple bâton de bambou). Entre temps, Lee I Min parvient à usurper le titre et veut faire tuer les amoureux qu’il vient de capturer. Une lutte va alors s’engager, chacun voulant tester la valeur de l’autre pour le reconnaître comme chef. Afin de compliquer la chose, un autre chef de clan cherchant querelle va se joindre au combat…

Chang Cheh est bien plus à l’aise dans la deuxième partie de la saga du Brave Archer. Moins de scènes d’exposition, plus de rythme, le spectateur est à la fête. Bien sûr, le film est loin d’être un chef-d’œuvre et on a un peu l’impression que de nombreux talents sont gâchés (au rang desquels ceux des Venoms et de Fu Sheng – que nous ne verrons décidément pas encore avec un arc et des flèches ! -).
Qu’importe, The Brave Archer 2 demeure un très agréable moment de cinéma et ce, durant près de deux heures.
David-Olivier Vidouze 2/24/2005 - haut

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