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The Black Panther Warriors (1993) |
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Black Panther Warriors est un véritable ovni ! Si vous pensiez que l'absurde était porté au pinacle par Stephen Chow et que le "pire" ne vous fait pas peur, jetez-vous sur ce film. Pour les autres, un conseil, réfléchissez-y à deux fois...
Black Panther Warriors n'a quasiment pas de scénario et, de toute façon, tout le monde s'en contrefiche, acteurs et réalisateurs en tête. Une esquisse d'intrigue durant les 15 premières minutes puis au moins une heure de grand n'importe quoi. Et je pèse mes mots !!! Entre un Tony Leung Ka Fai, parodiant le Andy Lau de Saviour Of The Soul, qui devient fou (il fait des pirouettes à n'en plus finir...) chaque fois qu'une femme lui parle en mandarin, un Dicky Cheung qui n'a un comportement normal qu'avec une tétine dans la bouche (autrement il bave, veut sa têtée et pousse des cris en guise de parole), un Simon Yam qui offre justement ses seins à ce même Dicky, une Carrie Ng qui joue la nymphomane, nous sommes plus que servis. Seuls Alan Tang et Brigitte Lin semblent perdus : ils ne sont pas franchement drôles et, à vrai dire, n'essaient pas de l'être. La belle Brigitte a l'air d'être toute droite sortie d'un wu xia pian (d'ailleurs le film s'apparente à une sorte de wu xia pian sous acide : intrigue, atmosphère entourant certains personnages...) et Alan Tang semble s'être trompé de plateau (il devait être en train de tourner un polar !).
Autant vous le dire tout de suite, les blagues ne sont pas franchement réussies et c'est plutôt de dépit que le spectateur, normalement constitué, rigole. A moins de s'endormir, bien entendu. Car autant Stephen Chow est capable de faire rire aux larmes, autant Black Panther Warriors (quel titre sérieux !) échoue dans tous les registres. Même les intermèdes musclés, interprétés et quand même mis en scène par des spécialistes du genre, sont au mieux moyens, au pire ridicules. Et ce n'est pas la présence du grand Yuen Wah qui nous permettra de déguster quelques bonnes scènes d'arts martiaux.
Ce gigantesque fourre-tout est-il le produit d'un nombre impressionnant de chefs-opérateurs s'étant succédés sur le tournage (et non des moindres) ? Ou tout simplement un monstre comme seul Hong Kong pouvait en produire jusqu'au milieu des années 90 ?
Au choix, un navet ultime ou un chef-d'oeuvre de folie. (Pour moi, c'est la première option !)
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David-Olivier Vidouze 5/1/2002 - haut |
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