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Critiques Express

None But The Brave    (1973)
Alors que depuis 2002 les fans du cinéma de Kung Fu old school sont aux anges avec la possibilité de découvrir quantité de perles provenant de la Shaw Brothers, il était temps de ressortir des placards les œuvres de la Golden Harvest datant du début des années 1970.
C’est chose faîte depuis quelque temps, l’amateur pouvant s’abreuver de quelques films mettant en scène Angela Mao, Jimmy Wang Yu et par la même occasion, jeter ses vhs Françaises ou ses rip de vhs Américaines particulièrement immondes.

The heroine (connu aussi sous le nom de None but the brave) est un film qui a été réalisé lors de cette période d’ascension pour la Golden harvest. Rappelons brièvement les faits : Raymond Chow quitta la Shaw Brothers, suivi par quelques stars, afin de fonder son propre studio. Durant la première moitié des années 1970, des personnalités telles que Sammo Hung, Huang Feng, King Hu, sans oublier la principale ressource du studio, Bruce Lee, offrirent aux spectateurs de Hong-Kong de solides films d’action, qui s’ils ne disposaient pas des mêmes budgets et de l’élégance des productions Shaw Brothers, tenaient néanmoins la comparaison par leur nervosité et leur générosité au niveau de l’action.

Lo Wei est une des stars qui est partie du studio de Run Run Shaw pour suivre Raymond Chow. Filmant dans un premier temps quelques Wu Xia comme The comet strikes, il obtint les bonnes grâces du studio en dirigeant les deux premiers films mettant en vedette Bruce Lee. Après s’être brouillé avec le petit dragon, Lo Wei se tourna vers d’autres stars comme Jimmy Wang Yu ou Cheng Pei Pei. La solide épéiste de la Shaw Brothers, que Lo Wei avait déjà dirigée dans quelques Wu Xia comme Golden Sword, Dragon swamp ou l’Ombre du fouet, était revenu à Hong-Kong, après son départ pour les Etats-Unis, tourner quelques films.

Néanmoins The heroine ne peut être considéré comme un classique, au contraire c’est une déception à bien des égards.
Si l’histoire n’est pas plus bête qu’une autre (la lutte d’espions Chinois contre l’envahisseur Japonais), pour preuve les films estampillés Golden Harvest où les bons patriotes repoussaient l’invasion du pays du soleil levant étaient légions à l’époque (Hapkido, La fureur de vaincre, When taekwondo strikes), il faut bien avouer qu’elle est traitée par-dessus la jambe. Alors qu’il y avait matière à relever le basique film de Kung Fu par une histoire mettant en scène des membres d’une famille déchirée par leurs choix idéologiques, Lo Wei se contente vaguement de jouer sur la corde dramatique en montrant des visages tristes ou en larmes. Sanction sans appel : The heroine est interminable et d’une platitude mortelle.
Aucun acteur ne semble croire à son rôle, à commencer par Cheng Pei Pei qui est bien moins convaincante dans le Kung Fu Pian que le Wu Xia Pian. A aucun moment elle ne trouve ses marques, sûrement peut aidée par un Lo Wei dénué d’inspiration. Remarque qui vaut à l’ensemble du casting, coincé dans des stéréotypes énervant (James Tien est cruellement sous-exploité). Seule la présence de l’acteur vedette de Seijun Suzuki, le Japonais Jo Shishido, apporte un peu de fraîcheur à l’ensemble.

Mais le plus gros bémol provient des combats. Orchestrés par Han Ying Chieh, ils sont bancals et surtout mal exécutés. Cheng Pei Pei est à l’aise avec une épée mais à mains nues c’est une autre histoire. Lente et peu précise, l’actrice n’arrive jamais à convaincre, surtout lorsqu’elle envoit ses inoffensifs coups de pieds.
Comparé aux autres productions martiales de l’époque comme When taekwondo strikes (pourtant chorégraphié par l’ex assistant de Han Ying Chieh, Sammo Hung), The heroine parait fade et surtout daté.
Bien que de jeunes cascadeurs comme Jackie Chan, Corey Yuen Kwai, Chan Chuen et Meng Yuen Man aient participé au film, rien n’y fait, les combats restent figés.

The heroine n’aura aucun retentissement, que ce soit pour Cheng Pei Pei ou la Golden Harvest. Il est encore aujourd’hui totalement oublié par les fans du cinéma Kung Fu qui lui préféreront (à raison) d’illustres titres telles que Hapkido ou The skyhawk. Dommage cependant qu’avec Cheng Pei Pei et Jo Shishido au générique, Lo Wei n’ait pas réussi à apporter un peu d’originalité au Kung Fu Pian.
Denis Gueylard 4/5/2007 - haut

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 4/5/2007 Denis Gueyl...

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