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Love Au Zen (2001) |
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Derek Chiu est un habitué des drames et des comédies romantiques (Sealed With A Kiss, Comeuppance...). Cette fois-ci, il se montre plus original que les fois précédentes et nous offre un film totalement en dehors des productions actuelles. Bien sûr, il en reprend bon nombre d'archétypes (jeunes yuppies, filles au caractère bien trempé, problèmes de couples... typique des comédies UFO ou Milkyway), mais il leur fait subir un traitement des plus curieux. Le film prend alors une tournure plus "existentielle", plus "mature". Love Au Zen est ainsi l'histoire de deux jeunes couples sur le point ou pas loin de se marier, qui voient leurs deux moities masculinres se retirer dans un monastère boudhiste avant de s'engager pour la vie. Ils seront bien vites rejoints par leur fiancée et commenceront, ensemble, à développer leur spiritualité au côté d'un drôle de moine...
Tout le film se joue donc sur le terrain de l'esprit et des relations entre les différents protagonistes, baignés dans une philosophie faite de zen et de boudhisme. Même si les propos sont parfois caricaturaux et plein de bons sentiments, le scénario est assez intelligent pour nous intéresser à cette histoire, tellement éloignée des gunfights ou autres comédies niaiseuses. Les acteurs sont jeunes, peu connus, et parfaits dans leur rôle de yuppies dépassés par une vie qui ne leur convient plus (A ce titre, les plans de Hong Kong, en contrepoint de ceux de l'île où se trouve le monastère, sont superbes.). La nature est magnifiquement filmée, notamment la scène pendant laquelle les moines partent à la recherche d'une jeune femme perdue dans l'immense et brumeuse forêt.
Un film dépaysant, frais et intelligent, à ne pas mettre cependant devant tous les yeux.
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David-Olivier Vidouze 5/2/2002 - haut |
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Love Au Zen (2001) |
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Dès le générique, qui mêle habilement des images de villes, de temple et de nature, on se rend compte que Derek Chui s’est fait un peu plus ambitieux que d’habitude sur le plan formel, impression qui sera confirmée tout au long du film. En effet, sur le plan esthétique Love Au Zen est une véritable réussite. Des cadrages au montage, tout est fait pour accompagner les émotions des personnages. Et c’est lentement mais sûrement que le charme du film agit. Jusqu'à atteindre pratiquement un sentiment de sérénité, qui nous ferait presque oublier certaines facilités du scénario ou la naïveté de certaines scènes. Mais cette naïveté est propre au genre (seul quelques cinéastes plus urbains ont réussi à s’en défaire) et si l’on y regarde de plus près, d’un point de vue qualitatif, les comédies sentimentale sont tellement nivelées par le bas (à part quelques productions UFO, et encore) que Love Au Zen fait figure d’oasis de fraîcheur dans ce paysage. A Hong Kong, il n’est resté qu’une semaine à l’affiche. C’est bien évidemment dommage car il méritait beaucoup mieux au vu de ce qui cartonne dans le genre.
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David Anéas - haut |
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