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Critiques Express

Sasori, la femme scorpion    (2008)
Sasori (Scorpion en japonais) est la reprise d'un film culte des années 70 : LA FEMME SCORPION lui-même adapté d'un manga. C’est une co-production H-K/ Japon avec un casting mixte, des producteurs japonais, mais un chorégraphe et metteur en scène chinois (respectivement Wong Wai-fai et Joe Ma). Bien que l'histoire dans les détails soit assez différente, la prémisse des deux films Scorpion demeure la même : envoyée injustement en prison, la prisonnière 701 réussit à survivre à l'impitoyable milieu carcéral en devenant elle-même une détenue coriace et rusée.. Étant parvenue à s'évader, elle se met à la recherche des ordures responsables de sa descente aux enfers pour en faire payer le prix.

Film d'exploitation violent, sulfureux et bourré de nudité, la version originale de LA FEMME SCORPION était rehaussée à la fois par une mise en scène inventive et haute en couleur, de même que la prestation de l'inoubliable Meiko Kaji en femme fatale implacable. Loin de ressembler à la version initiale, la nouvelle mouture de Sasori m'a plutôt fait penser à une synthèse entre un film CAT III hongkongais genre Naked Killer (érotisme, scène d'action wire-fu) et le cinéma post-moderne de Wong Kar Wai (narration en voix-off, thème existentiel, photo ultra-chic). Habitué à la comédie romantique, le cinéaste Joe Ma semble avoir voulu expérimenté un peu et voulu faire dans le cinéma d'exploitation "artistique".

C'est un choix défendable, bien qu'à mes yeux le résultat soit assez mitigé. D'une part, Sasori bénéficie d'un indéniable lustre visuel, de scènes d'action wire-fu extravagantes et d'un certain ton mélancolique intermittant. C'est aussi un film très sexy rempli de poupées en tenues affriolantes, vêtues en costumes de dentelles ou de cuir et il y a même des gladiatrices en brassières. Le film a aussi quelques scènes de lit émoustillantes bien qu'on évite la nudité totale.

D'un autre côté, le style "ultra-chic" du film, aussi beau à voir, fait quand même plutôt tape-à-l'oeil et prétentieux. La nature factice de l'action wire-fu de même que le sous-emploi de Otto Wong, Simon Yam, Lam Suet et Sam Lee dans des rôles potentiellement mémorables, mais trop courts sont d'autres reproches que j'ai trouvés au film. L'actrice qui joue le rôle titre, hklink type=personne>Miki Mizono, a une certaine présence, sait se battre pour le grand-écran et sait rendre crédible l'évolution du personnage de jolie fleur, à victime puis vengeresse implacable, cependant elle est loin de faire oublier Meiko Kaji la première femme scorpion au regard glacial.

Ce qui m'a toutefois le plus ennuyé c'est qu'au lieu de juste traquer implacablement ses tourmenteurs (comme la Femme Scorpion dans la version originale du film) la nouvelle Sasori se met également à poursuivre son ex-fiancé amnésique. Bref, le film dans sa dernière partie fait autant dans l'action que la romance existentielle et se termine de manière aussi subite qu'insatisfaisante. Cela dit, je n'ai pas eu l'impression que Sasori était vraiment raté ou mauvais, juste assez décevant, surtout comparé à hklink type=film>Shamo une autre co-production HK/Japon tirée d'une œuvre manga, un film autrement plus consistant, inspiré et vigoureux dans sa vision anti-héroïque ténébreuse.
Yves Gendron 7/21/2009 - haut

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 7/21/2009 Yves Gendr...

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