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Critiques Express

Snake Deadly Act    (1980)
Un an après avoir activement participé à la production de Snake In The Monkey's Shadow, Wilson Tong revient à ce style de Kung Fu avec Snake Deadly Act. Cette fois ci, l’ancien membre de la Lau Team ne se contente plus uniquement de la chorégraphie mais prend également en charge la mise en scène. Un domaine dans lequel il ne cessait d’investir en cette année 1980, profitant de l’engouement du public pour les Kung Fu Comédies.

Comme son titre le laisse présager, Snake Deadly Act est fortement inspiré de Snake In The Eagle’s Shadow. De l’œuvre de Yuen Woo Ping, Wilson Tong reprend le concept général (un jeune garçon rencontre un maître en arts martiaux qui lui apprend son art après de longue séquences d’entraînements), le ton comique et le style martial. Mais l’ancien cascadeur ne veut pas faire une photocopie directe de l’œuvre originale et complexifie la donne par l’ajout d’un petit twist scénaristique. [Spoiler] Dans Snake In The Eagle’s Shadow, les camps étaient clairement tracés dés le début du film. On avait d’un coté, les adeptes des griffes de l’aigle (les méchants) et ceux du serpent (les gentils). Ici, les choses apparaissent à première vue identique mais sont en réalité plus complexes. Le maître que rencontre notre héros est, en effet, un ancien criminel qui veut le manipuler afin d’assouvir sa vengeance. En face, c’est guère mieux, on a un père lui aussi criminel à ses heures et à l’instinct paternel sous développé. L’idée de renvoyer les deux bords dos à dos est intéressante, propice à de fortes séquences dramatiques une fois que le personnage principal se rend compte que les apparences ne sont pas ce qu’elles sont. Hélas, Wilson Tong passe totalement à coté ! Au lieu de préparer la révélation en développant les relations entre les trois personnages principaux, il se contente d’enchaîner les séquences comiques sans apport direct avec l’histoire. Et quand, enfin, il se décide à lâcher le morceau, il ne reste que dix minutes de métrage ! Dans ces conditions, le potentiel dramatique de la révélation est totalement inexploité. On peut même parler de bâclage quand on voit la conclusion du film… Les conditions de production de ce type de films d’exploitation (temps d’élaboration du scénario très réduit) sont, à n’en pas douter, la cause principale de ce gâchis [Fin spoiler].

Hormis cette originalité scénaristique inexploitée, Snake Deadly Act a toutes les caractéristiques de la Kung Fu Comédie d’exploitation de cette période : Ng Kwan Lung est un héros aux excellentes capacités martiales mais au charisme inexistant, le casting secondaire est sympathique (Wilson Tong et Fung Hak On en tête mais on retiendra également le rôle inhabituel d’Angela Mao), l’humour est au ras des pâquerettes et les scènes d’entraînement sont prenantes. Typique.
Le film marque des points sur ses chorégraphies, d’un très bon niveau. Tong exploite bien le style du serpent et profite des capacités spécifiques de chaque acteur (acrobaties en quantité pour Fung Hak On et Wilson Tong, coups de pieds pour Ng Kwan Lung ou, un peu plus surprenant, usage d’armes chez Angela Mao) pour varier les affrontements, le tout en maintenant un rythme soutenu à chaque combat. Son apprentissage aux cotés de Lau Kar Leung a porté ses fruits, l’ancien acteur/cascadeur déployant une mise en scène au couteau (montage serré, angles spectaculaires) pour les mettre en valeur. Il y a aussi des petits défauts (quelques mouvements trop téléphonés, manque de puissance sur certains coups) qui montrent qu’il ne fait pas partie de la liste des plus grands noms du métier mais son travail en la matière demeure tout de même hautement recommandable.

Ces belles séquences d’action permettent de passer un bon moment à la vision de Snake Deadly Act même si on ne peut s’empêcher d’éprouver une certaine frustration face à l’inexploitation de son scénario prometteur.
Arnaud Lanuque 11/2/2004 - haut

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 11/2/2004 Arnaud Lan...

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