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Critiques Express

Le Bras de la vengeance    (1969)
On peut dire que Return Of The One-Armed Swordsman commence peu de temps après la fin du premier opus : Fang Gang et sa compagne se sont fixés à la campagne comme convenu, loin des turpitudes du monde des arts martiaux, et sont devenus de paisibles fermiers. Les héros ne pouvant vivre sans être tourmentés, la griffe du passé, comme dans un polar de Jacques Tourneur, ne tarde pas à rattraper l’épéiste manchot.
Cette fois-ci, c’est un groupe de chevaliers, les « Huit maîtres », qui décide de convoquer de force tous les membres des écoles d’arts martiaux du pays afin de les confronter à leurs pratiques (et, accessoirement, de les décimer !). Fang Gang refuse et sa femme est bientôt kidnappée. Il sera donc contraint de reprendre son sabre et le film se transformera alors en une expédition vengeresse vers le château des « Huit maîtres », expédition ponctuée de traquenards, pièges et combats.

Fang Gang (Jimmy Wang Yu) est devenu fermier et vit retiré dans la montagne avec sa femme (Lisa Chiao Chiao) à laquelle il a promis de rester loin du monde des arts martiaux.
Un jour, deux épéistes viennent à lui et lui enjoignent de venir se mesurer à leurs huit maîtres au cours d’un grand tournoi. Le manchot refuse et, devant l’insistance des deux hommes, les renvoient brutalement. Ils promettent alors de revenir en pleine nuit…
Pendant ce temps, tous les chevaliers des plus grandes écoles sont eux-aussi sommés de se rendre au tournoi, ceux qui refusent se faisant massacrer. Bien vite, il est clair que les huit maîtres ont décidé de décimer les plus grandes écoles martiales afin de régner sur le pays.
La pression se fait de plus en plus forte sur les épaules de Fang Gang : va-t-il reprendre son sabre malgré la promesse faite à sa femme ?

Après un One-Armed Swordsman particulièrement intéressant et riche, nous voilà revenu dans le monde du wu xia-pian de série. Un monde assez convenu, certes, mais Chang Cheh est assez malin pour nous offrir un spectacle très haut de gamme. Les carences du récit sont ainsi contrebalancées par de superbes extérieurs, de magnifiques décors (le château des « Huit maîtres »), des armes ingénieuses (chacun des méchants maîtres a une spécialité martiale et possède une arme originale), de jolis costumes… et de l’action sans relâche !

Encore plus que dans One-Armed Swordsman, l’accent est mis sur la violence graphique : corps lacérés par de gigantesques faux ou percés de part en part, bras tranchés… le tout baigné dans des litres d’hémoglobine.
Les combats sont une nouvelle fois lents et assez datées. L’intérêt principal réside dans la multiplicité des armes et leur originalité.

En conclusion, on peut dire que Return Of The One-Armed Swordsman est une tentative bien naturelle d’exploiter le succès du premier volet. Si l’histoire perd toute sa richesse (Fang Gang n’est plus qu’un héros comme les autres : même s’il lui manque un bras, on sait déjà qu’il est le plus fort… le seul « suspense » du film réside dans sa renonciation ou non à la promesse qu’il a faite à sa femme de ne plus se battre !), le film est tout à fait honorable et n’a pas à rougir de la production Shaw Brothers de l’époque.

Le départ de Jimmy Wang Yu de la Shaw Brothers pour aller rejoindre la toute jeune Golden Harvest sonnera le glas, pendant quelques années, de la série. La star reprendra à son compte le personnage et créera, pour la firme concurrente, The One-Armed Boxer en 1971 (il en sera même le réalisateur). Devant ce « coup bas », Run Run Shaw demandera à Chang Cheh de se réapproprier la série à l’occasion d’un The New One-Armed Swordsman mettant en vedette David Chiang dans le rôle titre et Ti Lung. Ce dernier épisode clora définitivement la trilogie.
David-Olivier Vidouze 8/15/2004 - haut

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