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Critiques Express

Return Of The Bastard Swordsman    (1984)
Près de deux années après le succès de Bastard Swordsman, Tony Liu Jun Guk offre à son héros aux cheveux blancs, Yun Fei Yang (Norman Chu), une nouvelle apparition sur les écrans. Il s’entourera pour ça d’une équipe quasiment identique (mêmes chorégraphes, mêmes acteurs dans de nouveaux rôles…).
Phénomène classique de la suite, Return Of The Bastard Swordsman ne sera pas aussi réussi que le premier opus, même si les qualités ne manquent pas.

Cette fois-ci, le mal ne vient plus uniquement de l’intérieur (des chefs de clans ou descendants de chefs de clans revanchards), mais d’au-delà de la mer : le Japon. Un maître nippon (Chen Kuan Tai) ayant développé une redoutable technique basée sur les pulsations cardiaques décide de soumettre la Chine à son pouvoir. Capable de se synchroniser avec les battements du cœur de ses adversaires pour les tuer (voire de leur faire « cracher le palpitant »), il semble totalement invincible. Il se rend donc aux portes du clan Wudang pour y affronter son chef, Yun Fei Yang, dont il a entendu vanter les mérites. Mais on s’en souvient, à la fin de Bastard Swordsman, Yun Fei Yang prenait la décision de vivre ailleurs en reclus avec sa compagne Lun Wan Er (Lau Suet Wah). Le tyran nippon somme alors les Chinois de lui présenter l’ermite sous sept jours, à l’issue desquels, sans satisfaction de leur part, il les massacrerait tous. Chose étrange, il leur refuse de partir à sa recherche… Un jeune homme (Lau Siu Kwan) s’échappe cependant et se charge de cette tâche. Pendant ce temps, les chefs d’autres clans (Shaolin, etc.) venus porter secours au Wudang sont décimés.
Aidé d’un devin (Anthony Lau Wing), le jeune homme retrouve finalement Yun Fei Yang, mais bien trop tard pour qu’il puisse empêcher le massacre à venir… Sorti de sa retraite, le chef aux cheveux blancs rencontre sur son chemin Wu Di (Alex Man) et l’affronte. Les deux hommes sortent blessés du combat et sont pris en main par des médecins (Lo Lieh et Philip Ko Fei). Mais le chef du clan Eiga n’a pas dit son dernier mot…

Derrière ce bref résumé, on perçoit bien que dans Return Of The Bastard Swordsman le scénario n’est plus la principale préoccupation du metteur en scène. Encore plus que dans Bastard Swordsman, qui flirtait avec elle, on rentre de pleins pieds dans l’exploitation. Le méchant est Japonais, le sang est abondant et se répand au cours de scènes grandguignolesques (un cœur craché…), les séquences d’action succèdent aux séquences d’action et le récit n’est plus qu’un vague fil conducteur, un prétexte à nous proposer des combats. Si l’on ajoute à ça une propension à utiliser des effets spéciaux « eighties » (rayons laser imprimés sur la pellicule), des câbles permettant aux chevaliers de voler et à accélérer légèrement quelques joutes martiales, on pourra mesurer combien le film ne se prend pas au sérieux.

Mauvaise nouvelle pour les fans de Norman Chu, il est quasiment absent de la première partie de Return Of The Bastard Swordsman (normal, on le cherche !) et, suite à un combat avec Wu Di, reste alité un bon moment dans la seconde partie. Heureusement qu’il lui reste le combat final. Devant cette défection imposée par le scénario, c’est Anthony Lau Wing qui prend en charge une grande partie des scènes d’action. Aidé par la technique (câbles et doublures), il est très convaincant. Lo Lieh joue un personnage picaresque avec le style qu’on lui connaît (pas franchement méchant et préférant ses ennemis chinois aux envahisseurs japonais) et Chen Kuan Tai, un peu empatté par le poids des ans, se débrouille grâce aux artifices de la mise en scène.

Œuvre décomplexée et distrayante, Return Of The Bastard Swordsman n’est donc pas un spectacle à l’ambition démesurée mais l’opportunité de passer agréablement près de 90 minutes. C’est également un des derniers bons films de son réalisateur.
David-Olivier Vidouze 12/14/2005 - haut

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